Selon le bilan des opérations de récolte de céréales (exercice 2008/2009) élaboré par les services agricoles de la wilaya de Aïn-Témouchent, les objectifs du contrat de performance, évalués à 1.100.000 q, ont été dépassés et ont permis de réaliser un écart positif de 198.300 q. L'étendue moissonnée est de l'ordre de 95.344 ha. Le rendement moyen est de 14 q/ha, malgré une bonne pluviométrie annuelle de 660 mm dans la zone la plus arrosée de la wilaya de Aïn-Témouchent. Les mesures prises sont celles des instruments du chef-lieu de wilaya. Ce qui n'a pas été rapporté, c'est la superficie globale emblavée et celle transformée en fourrage, notamment la spéculation orge visée par l'opération de transformation. Cependant, il ressort du même bilan que les livraisons de la production aux CCLS ont atteint cette année 427.651 q, contre 48.464 q en 2008 et 86.051 q en 2007. L'on aurait aimé trouver les données statistiques relatives aux superficies emblavées et les productions réalisées des années antérieures à 2009, pour pouvoir faire une lecture qui s'approche plus ou moins de la réalité, à même d'intéresser les faiseurs de bilans à l'échelle nationale, notamment le Plan et les départements centraux du ministère de l'Agriculture, appelés à fournir les renseignements à l'Office national des statistiques. Mais le fait positif, à constater le bilan présenté par la DSA lors du lancement de la campagne labours semailles, est caractérisé par la production livrée aux CCLS, qui est pratiquement 10 fois plus importante que celle réceptionnée en 2008 et 5 fois plus par rapport à celle de 2007. Ils reste toujours des données capitales à savoir, car sans elles il n'est pas facile d'apporter quelque chose d'utile, qui rend toute lecture transparente et fondée sur des statistiques fiables. En outre, la spéculation orge couvre pratiquement 60% des superficies emblavées, celle du blé dur 20% ; le blé tendre se situe aux taux de 8% environ, contre 3% pour l'avoine. L'OAIC espère voir les superficies des blés dur et tendre augmenter sensiblement dès cette année. Et tous les facteurs sont en faveur d'une telle tendance. Toutefois, comme l'a si bien mis en évidence la fois dernière le directeur des services agricoles (DSA), il faut que les agriculteurs expriment leurs besoins en semences et en engrais le plus rapidement possible auprès des CCLS. A constater ceux ayant pris part à la journée d'information tenue à l'école d'agriculture depuis peu, l'on comprend que l'assistance était composée des habitués des réunions et le grand absent est le fellah en premier. Notre faiblesse demeure dans nos circuits d'information et de communication, qui ne fonctionnent pas comme il convient.
