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Des familles de Médioni lancent un SOS
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 10 - 2009

C'est la goutte qui a fait déborder le vase hier, chez les habitants de l'immeuble vétuste connu sous le nom de Haouch Choua, situé au 107, Rue Ould Tayeb, dans une impasse au quartier de Médioni. En effet, l'éclatement d'une conduite d'eaux usées au rez-de-chaussée de cette bâtisse menaçant ruine n'a fait qu'augmenter le courroux des six familles qui habitent les lieux. Désemparés, les habitants ne savent plus à quel saint se vouer face à la dégradation de leur cadre de vie. Avant-hier, c'est l'effondrement partiel d'une pièce située au premier étage qui s'est produit, provoquant ainsi un dénivellement du sol et, par conséquent, un écroulement du plafond de l'habitation du voisin sise au rez-de-chaussée. A vrai dire, rien ne tient dans cette bâtisse de deux étages, affirment les concernés. Murs lézardés, toits à ciel ouverts, fuites d'eaux usées, en plus d'habitations d'une pièce seulement sans fenêtre.
Livrées à elles-mêmes, ces familles s'interrogent toujours sur le silence des autorités locales, malgré les nombreuses démarches entreprises pour remédier à ce calvaire quotidien. «Ces éclatements de conduites d'eaux usées sont fréquentes», signale-t-on, avant d'ajouter que les voisins recourent généralement aux moyens de bord pour éviter que ces eaux contaminent le réseau d'alimentation en eau potable. «Mais jusqu'à quand allons-nous vivre dans des conditions pareilles ?», s'interrogent-ils. Larmes aux yeux, une mère de famille n'a pas hésité à cacher son mécontentement quant à la réaction des autorités locales et en particulier les services du secteur urbain qui n'ont jamais fait le déplacement, malgré la série noire des effondrements enregistrés durant les derniers mois. «Aucune commission ne s'est déplacée pour s'enquérir de notre situation, de l'état de santé de nos enfants, nous vivons dans une pièce sans fenêtre», clament-ils. Outre la promiscuité, les locataires ont dénoncé les maladies que leur progéniture ont contracté dans ces conditions précaires. «Mes enfants sont asthmatiques et ont été hospitalisés à maintes reprises pour un suivi médical», dit une mère de famille. Une situation angoissante qui a conduit ces familles à alerter les autorités locales mais malheureusement rien n'a été fait pour apaiser leur souffrance. Hier, les sinistrés ont lancée un énième SOS au wali d'Oran pour prendre en charge leurs doléances, avant que le pire ne se produise. «Nous demandons à être relogés, car l'hiver approche et le risque d'agoniser sous les décombres nous hante l'esprit», ont-ils souligné.

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