Dans le cadre de la politique socio-éducative, Dar El-Mourabi de Batna vient d'abriter une rencontre régionale regroupant des cadres des directions de l'Education venant de 24 wilayas de l'est et du sud-est du pays afin de discuter les nouveaux mécanismes de la gestion des cantines scolaires à mettre en oeuvre à partir du 1er janvier 2010. Mme Latifa Ramki, directrice des Activités culturelles et sportives et de l'Action sociale au ministère de l'Education nationale, qui a présidé ce colloque a indiqué lors de son intervention qu'il est grand temps pour passer à la gestion spécialisée. Cela veut dire selon la présidente que les cantines scolaires en Algérie doivent être, en urgence, livrées à des conseils de gestion pour permettre aux inspecteurs de pouvoir faire leur tâches pédagogiques d'une façon normale. La présidente du séminaire s'est également étalée sur l'historique des cantines scolaires en Algérie depuis la période coloniale où il y avait deux genres de cantines celles des enfants des colons et celles des indigènes. Ensuite, Mme Ramki a parlé des cantines en Algérie, gérées avec une bagatelle de 13 milliards de dinars. Elle dira qu'il est grand temps de prendre en considération la qualité des repas de nos enfants. Il est à noter que cette rencontre a été initiée pour discuter avec la base, des problèmes du secteur et suggérer les solutions adéquates afin de trouver des solutions pour une gestion idéale. Après deux jours de travail dans des ateliers, les participants sont arrivés à élaborer des suggestions entre autres la manière du choix des fournisseurs, l'élaboration des conseils de gestion, la formation des cadres des cantines, l'unification des prix du repas et le soutien du secteur par l'ouverture des postes budgétaires pour assurer le bon fonctionnement des services. Pour sa part, M. Abdelouahab Guellil représentant de l'inspection général du ministère de l'Education nationale a affirmé que la rencontre de Batna semble être riche et bénéfique car les participants du séminaire ont montré une forte volonté de travail et un désir ardent pour l'amélioration des conditions et des méthodes de gestion. M. Guellil a promis aux participants de transmettre leurs propositions et suggestions aux services concernés afin de pouvoir concrétiser ces idées sur le champ et arriver enfin à instaurer une culture de gestion moderne.
