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Les haricots à 240 dinars, les lentilles à 180 dinars... Les prix des légumes secs flambent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 12 - 2009

Les haricots secs jusqu'à à 240 DA le kilo et les lentilles à 180 DA, soit une augmentation de près de 100 DA durant seulement 3 mois, du jamais vu ! Et ce sont certainement les smicards qui vont en pâtir avant même de profiter des 3.000 DA de plus attendus à partir de janvier 2010.
La couleur a été annoncée depuis le mois d'octobre dernier, coïncidant avec l'entrée en application de la loi de finances complémentaire 2009, avec une hausse généralisée sous l'effet certes de l'ascension des cours mondiaux, mais imposée à l'échelle locale par l'introduction du crédit documentaire. C'est ce qu'expliquent des grossistes contactés hier, qui précisent que la demande pour ces produits de large consommation, appelés communément le repas du pauvres, a diminué sensiblement en dépit de la revue à la baisse des marges bénéficiaires aussi bien de la part de l'importateur que les commerçants de gros. Même son de cloche chez les détaillants, qui estiment que les ménagères sont en train de bouder ces produits en optant pour les légumes frais, dont les prix restent plus ou moins cléments et notamment les légumes de saison, ceci au moment où le prix de l'incontournable pomme de terre reste rivé entre 55 et 60 DA. Les grossistes affirment que, abstraction faite de l'inflation effrénée, les raisons de cette hausse vertigineuse et qui atteint les 100 DA par kilo au détriment du consommateur, le crédit documentaire en est la principale raison, étant donné que les importateurs jadis à l'aise sur le plan financier et ne pouvaient payer leurs marchandises même après l'avoir écoulée, se retrouvent dans l'obligation de régler leur facture avant même sa réception d'où leurs appréhensions sur le marché qui reste toujours imprévisible. Du coup et par mesure de vigilance, ils ont réduit leurs commandes et les petites quantités qui sont importées sont écoulées au compte-gouttes. Ce manque a fait l'affaire de certains milieux de spéculateurs qui préfèrent rafler tout ce qui arrive sur le marché et le commercialiser à leur guise et ce au vu et au su de tous. Une virée dans les quartiers de grande concentration du marché de gros de la ville d'Oran, vous renseigne sur cette pratique illicite et qui peut être rapidement vérifiable dans l'absence de la moindre facture. «C'est ce qu'on appelle dans le jargon commercial «smaoui», en d'autres termes ni vu ni connu et dans le cas d'un «contrôle inopiné», on ira même jusqu'à présenter une ancienne facture. Bref, pour l'heure et en attendant la concrétisation des mesures annoncées par le Premier ministre à l'issue de la dernière tripartite relative à la préservation du pouvoir d'achat à travers une plus grande régulation des prix à la consommation, les haricots secs en hiver seront un luxe surtout pour les familles nombreuses où ce plat coûtera cher. Même le riz a doublé le prix en passant en une seule année de 50 jusqu'à 100 DA et les restaurateurs de la pêcherie ont fait l'impasse sur l'une de leurs spécialités, à savoir la paella. Quant aux pois cassés, leur prix varie entre 120 et 130 DA le kilo.

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