Un décret émanant du département ministériel de Boubekeur Benbouzid daté du 14 mars dernier, arrêtant le calendrier officiel des examens de fin d'année scolaire, va être affiché au niveau de l'ensemble des établissements scolaires du pays. Ainsi, selon ce document, la session du baccalauréat, aura lieu les 6-7-8-9 et 10 juin, alors que dans un premier temps, la date de cet examen avait été fixée au 13 juin. Trois, quatre et cinq jours d'examination consécutifs intéresseront respectivement les candidats inscrits dans les filières littéraires et linguistiques, scientifiques et technologiques et, enfin, celles inhérentes à l'enseignement technique. En ce qui concerne les épreuves du Brevet de l'enseignement moyen (BEM), celles-ci ont été fixées aux 1-2 et 3 juin prochains, alors qu'elles avaient été prévues les 20-21 et 22 du même mois. Quant aux élèves de fin de cycle primaire, ils plancheront sur trois sujets, arabe, français et calcul mathématique, le 27 mai (au lieu du 9 juin auparavant), une deuxième session de rattrapage étant attendue pour la date du 24 juin. Dans un autre registre, celui notamment de l'enseignement public à distance, les apprenants qui suivent leurs études par correspondance devront s'astreindre à un test de niveau unique arrêté pour la date du 18 mai 2010 et ce, afin d'accéder aux différents niveaux supérieurs. Il s'agit là d'une opération qui ne concerne pas les candidats au Bac et au BEM, puisque ces derniers passeront leurs examens à titre de candidats libres. Rappelons que le ministère de l'Education nationale avait affirmé «que les sujets des épreuves officielles ne seront élaborés que sur la base des programmes didactiques effectifs», c'est-à-dire ceux «qui ont été traités en classe, systématisés, analysés puis soumis aux diverses évaluations formative et évaluative notamment». Et cette année encore, deux sujets par matière seront soumis au choix des candidats au Bac, avec un rajout de 30 minutes supplémentaires pour chaque discipline «afin de permettre au candidat d'opter pour le sujet qui lui sied», est-il en outre expliqué.
