La cité Tizirine, située à l'est de la ville de Cherchell, avait dans le cadre de l'opération de confortement, bénéficié à l'origine d'une enveloppe financière de plus de un milliard de centimes. Cette enveloppe, au vu de l'ampleur des travaux de confortement nécessités par la réparation des séquelles dues aux séismes successifs de 1980 et de 1989 ayant secoué cette région, a été revue à la hausse pour devenir beaucoup plus conséquente et atteindre un montant de près de deux milliards de centimes. Aujourd'hui, les travaux de confortement de cette cité, sous la pression et l'impulsion des attentes et des préoccupations des actuels propriétaires, ont pris un rythme plus important et sont en voie de finalisation. La cité DNC, située à plus de 1000 mètres au sud de la ville, composée de 700 logements et abritant plus de 5 000 habitants, soit le dixième de la population de la commune, a vu l'ensemble des travaux de rénovation la concernant finalisés. Cependant au-delà des efforts entrepris par les élus et l'administration locale, en vue d'embellir ces cités, il convient de préciser que le problème de cette cité est d'être érigée sur le contrebas d'une colline accidentée. Ainsi, sa voirie se trouve dans un état de délabrement avancé, malgré la construction de nouvelles structures de proximité. En effet cette voirie a été délaissée dans un état de total abandon, à la suite des pluies diluviennes qui avaient affecté durement les principales routes menant vers cette cité. Il convient de préciser que la configuration de l'assiette de construction de cette cité a été durement mise à l'index compte tenu des aléas induits par le fait qu'elle soit érigée sur le contrebas d'une colline accidentée. Aujourd'hui, plus de 15 années après sa construction, les élus locaux font face à la précarité de cette agglomération secondaire, l'une des plus importantes de la commune. «Nous avons hérité de situations difficiles par rapport à la gestion de la ville, aucun équipement n'a accompagné cette cité lors de sa construction en 1989. Les insuffisances enregistrées qui étaient énormes, se règlent selon les moyens de la commune», nous affirme un responsable local.
