Après un premier recours rejeté en décembre 2009, la société égyptienne Orascom Télécom holding a affirmé jeudi dans un communiqué que sa filiale OTA «Djezzy» a reçu le refus de la direction générale des impôts (DGI) du recours introduit le 9 mars, pour la réévaluation des dettes de sa filiale en Algérie. Le groupe Orascom est en litige avec l'administration fiscale en Algérie après que les autorités ont rejeté un premier recours relatif à la notification d'un redressement fiscal, qui concerne des arriérés d'impôts et pénalités de 2004 et 2007. Rappelons que la décision de la DGI le 16 novembre 2009 contraignait la société Orascom Télécom holding à travers sa filiale Djezzy de s'acquitter de 597 millions de dollars, dans le cadre du redressement fiscal pour les années 2004, 2005, 2006 et 2007. Malgré ces contraintes, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, qui intervenait sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, le 03 mars dernier, avait coupé court aux informations faisant état d'un éventuel départ de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy. M. Bessalah a indiqué dans ce sens que le réseau de la téléphonie mobile Djezzy n'a jamais exprimé officiellement son intention de se retirer du marché algérien. Pour le ministre, cet opérateur continue à activer en Algérie d'une «manière très intense» et dispose d'un nombre considérable d'abonnés. Deux jours auparavant, l'opérateur de téléphonie mobile Orascom Télécom Algérie (OTA) avait rendu public un communiqué dans lequel il affirme que M. Tamer El Mahdi est toujours directeur général d'Orascom Télécom Algérie OTA «contrairement aux allégations publiées çà et là». Le communiqué indique en outre que M. Tamer poursuit sa mission de consolidation de Djezzy, en offrant la meilleure qualité de service, le meilleur réseau et les meilleures offres.
