C'est sous le thème: «luttons tous contre la sclérose en plaques ( SEP)», que la journée mondiale de la SEP a été célébrée cette année. Pour marquer cet événement, l'association «Bouffée d'Air» a organisé une rencontre de sensibilisation du grand public avec l'aide des médecins et étudiants, afin de sortir cette maladie de l'anonymat. Cette journée était une occasion de parler de la sclérose en plaque dont le nombre de cas est en augmentation en Algérie, selon les médecins et dont la prise en charge reste le combat éternel des malades, en absence de moyens pour améliorer leur qualité de vie. Selon un médecin membre de l'association, le problème majeur des malades réside dans le traitement qui n'est disponible qu'au niveau des établissements hospitaliers. Tout sujet atteint de la sclérose en plaque ne peut être pris en charge qu'au niveau des ces établissements. Comme le nombre de cas augmente d'année en année, les malades sont inscrits sur une liste d'attente. Ils attendent leur tour pour pouvoir être admis pour un traitement. «Cette liste est longue et les établissements hospitaliers ne peuvent assurer les soins à tous les malades». Sur le plan coût des médicaments, le même médecin explique qu'un malade nécessite des soins de 8 millions de centimes par mois. Une somme dont la majorité des patients atteints n'en dispose pas. Pour ces problèmes et bien d'autres, l'association veut attirer l'attention sur cette catégorie de malades qui souffrent en silence de la sclérose en plaque, une pathologie génétique irréversible qui peut être stabilisée si le traitement est assuré au début du diagnostic. Les symptômes de la SEP sont variables, les plus fréquents étant des troubles de la vision, des troubles de la force musculaire et de la coordination.
