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Coulisses De L'europe : Le cri des Sahraouis résonne au Parlement européen
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 11 - 2010

Quand les bruits de couloirs ne sont plus audibles, nous nous faisons un plaisir de vous les faire parvenir. Musique.
Après les eurodéputés de la gauche, voici ceux du Centre et de la sociale démocratie (ALDE) qui «s'emparent» de la question sahraouie. Le groupe de l'Alliance des libéraux et démocrates du Parlement européen (PE), troisième groupe de par son importance sur les sept que compte le PE, organise, mardi 16 novembre, au siège du PE un séminaire sur «le Sahara Occidental». Y sont invités comme orateurs et conférenciers Aminatou Haider, l'Espagnol Carlos Ruiz Miguel et l'Italien Francesco Bastagli. Aminatou Haider est considérée comme l'égérie de la cause sahraouie. Son dernier cri contre l'occupation de son pays est symbolisé par ses 32 jours de grève de la faim en novembre-décembre 2009, pour obliger le pouvoir marocain à la laisser se rendre à sa ville d'El Ayoun, capitale du Sahara Occidental, sans conditions. Elle avait déclaré au début de sa grève: «Je rentrerai dans mon pays, le Sahara, morte ou vivante.» Vous voilà, Mme Haider, plus vivante que jamais et invitée de marque du PE pour plaider la cause de votre peuple et son droit légitime à la liberté et au choix de son destin. Vous ne serez pas seule, puisque deux autres illustres défenseurs de la cause sahraouie seront à vos côtés. Francesco Bastagli, a été le représentant spécial de l'ex SG de l'ONU, M. Kofi Annan, pour le Sahara et chef de la Minurso de 2005 à 2007. Il maîtrise le dossier du Sahara et a toujours insisté pour que les décisions de l'ONU, dont celle du droit des Sahraouis à s'exprimer par référendum sur leur avenir, soient appliquées et respectées. Quant à Carlos Ruiz Miguel, lui, le professeur en droit de l'université espagnole de Santiago, est-il encore besoin de rappeler son engagement et son combat, à travers ses écrits et ses actions, aux côtés des ONG de défense des droits humains, pour dénoncer l'occupation du Sahara et les crimes commis par les forces armées et de sécurité marocaines? L'initiative du PE est la bienvenue en ce mois de novembre qui a vu, sous l'impulsion des services marocains, une multiplication de manifestations organisées à Bruxelles par des associations civiles marocaines pour célébrer la «conquête du Sahara occidental» et faire croire que les Sahraouis sont heureux de leur rattachement au Maroc. Ils viennent de «hurler» ces derniers jours à partir des camps d'El Ayoun leur «bonheur» en enterrant leurs hommes et leurs enfants assassinés par les balles de l'occupant. La persévérance des Sahraouis dans leur combat pacifique pour leur droit à la liberté et à la dignité, a fini par sortir l'Europe de son silence, complice pour certains de ses membres.
LES MAGOUILLES D'ETATS EXISTENT AUSSI
C'est toujours le groupe des centristes (ALDE) du PE qui vient de «mettre en garde l'UE contre les accords conclus dans les coulisses, lors des Sommets européens.» Cet avertissement a été lancé, lors du dernier Sommet de l'Union du 28-29 octobre derniers. Le chef de groupe de l'ALDE n'est autre que l'ex Premier ministre belge, Guy Verhofstadt. Cette soudaine «montée aux créneaux» des eurodéputés n'est rien d'autre que la conséquence de l'entrée en vigueur, depuis le 1er décembre 2009, du Traité de Lisbonne qui accorde des pouvoirs accrus au PE, dont celui de la «codécision». Le PE n'use pas de ses nouvelles prérogatives pour le plaisir de le faire. Le PE sait que les désaccords entre les Etats membres de l'Union sont nombreux sur bien de sujets qui devront être tranchés dès l'entame de l'année 2011. Que ce soit le budget de l'année 2011 (qui n'est pas encore entériné), ou encore celui plus complexe du prochain septennat 2014-2020, des différences abyssales séparent les propositions des Etats membres. L'exemple de celui de la politique agricole commune (PAC) annonce des débats houleux, particulièrement entre la France et l'Angleterre. C'est dans ce sens qu'il faut interpréter la «mise en garde» du PE à l'UE contre les arrangements pour défendre des intérêts de groupe d'Etats dit «leaders» contre les autres dits «faibles».
Mais au-delà des questions d'argent, il y a des problématiques d'ordres strictement politique et stratégique sur lesquelles le PE anticipe. Il s'agit par exemple des questions de l'élargissement de l'UE et de la stratégie de ses partenariats avec le reste du monde. Faut-il continuer à négocier avec la Turquie, son adhésion à la famille européenne, alors que des Etats membres (France, Italie, pays de l'Est européen) ont annoncé leur refus irréversible d'accueillir la Turquie chez eux ? La Roumanie et la Hongrie feront-elles partie de l'espace Schengen en 2011? Comment ressusciter le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) sans assurer ses responsabilités dans le rappel d'Israël (eu égard à son statut de partenaire privilégié) aux respects des résolutions internationales qui prônent un Etat palestinien et l'arrêt des colonisations? Ce ne sont là que des exemples de dossiers qui s'imposeront, dès janvier 2011, aux exécutifs européens. Les eurodéputés, eux, tenus par leur mandat électoral et n'ayant pas à exercer, directement, la gestion des affaires des Etats, ont toute la liberté de critiquer, de s'opposer et parfois de bloquer les «arrangements» entre Etats, au seul nom des intérêts particuliers. Comme avec le Maroc sur le dos du peuple sahraoui ou avec Israël sur celui des Palestiniens.


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