Alors que le commerçant kidnappé dans un faux barrage près de Ait Aïssi, 11 km au sud de la ville de Tizi Ouzou, a été relâché par ses ravisseurs, dans la nuit du lundi près de de Maâtkas, après presque deux mois de captivité, un nouveau kidnapping a été perpétré dans la soirée du dimanche dernier, dans la localité de Aghribs, à une trentaine de kilomètres au nord est de la wilaya de Tizi Ouzou, apprend-on auprès de sources sécuritaires. Selon les indications obtenues auprès de nos sources, la personne enlevée, S. Omar, âgée de 35 ans, roulait en compagnie de son cousin S. Amar, la cinquantaine, entrepreneur de son état, à bord d'un véhicule quand ils ont été surpris par des individus armés qui dressaient un faux barrage au lieu-dit «Bouhlalou». Pressentant le scénario de l'enlèvement ce dernier a pris la fuite malgré qu'il ait été pris pour cible par les assaillants qui ont fait usage d'armes automatiques. L'entrepreneur a réussi à prendre la fuite avec de graves blessures à la cuisse et au ventre, mais son accompagnateur a été forcé par les auteurs du faux barrage de les conduire, à bord du véhicule, vers une destination inconnue. S. Amar a été opéré à l'hôpital d'Azazga avec succès alors que son cousin est porté disparu depuis. Les habitants de la région de Ath Jenad se sont mobilisés aux côtés de la famille du jeune kidnappé pour que l'otage recouvre sa liberté. En effet, aux premières heures de la matinée du lundi «un comité de crise » a été créé à Aghribs pour suivre l'évolution de la situation concernant ce nouveau kidnapping, survenu dans cette région. La première tâche de ce comité était de diffuser l'information en organisant, le premier jour de l'Aid (mardi), une caravane à travers toute la partie nord de la wilaya de Tizi Ouzou, pour informer les populations de l'enlèvement du jeune S. Omar. Hier dans la journée, un rassemblement de solidarité devant la maison familiale de la victime, au village Imekhlef, a été organisé. Jusqu'à hier en fin d'après midi, on ignorait toujours si les ravisseurs s'étaient manifestés. Selon des sources locales plusieurs actions ont été retenues notamment l'organisation d'une marche afin de faire libérer l'otage.
