P rivés depuis plus d'un mois du bonheur de voir leurs protégés à cause de la sanction qui a été infligée à leur équipe, les Sanafirs n'en jubilent pas moins en voyant avec satisfaction et fierté le CSC poursuivre sa série ininterrompue de bons résultats et attendent avec impatience le moment de fêter l'accession. Toutefois, les dirigeants du vieux club constantinois restent modérés sachant combien le football est versatile et peut réserver de grandes surprises, surtout en cette deuxième partie du championnat où la bataille reste très serrée. Vendredi, à la fin du match contre le SAM que les camarades de Kabri ont remporté en alliant l'art et la manière, et ce même en l'absence de leurs fidèles supporters qui se comptent par dizaines de milliers, c'est le directeur général et responsable de la section football, Mohamed Boulhabib, qui a donné le ton en appelant à la mobilisation de tous derrière l'équipe pour lui permettre de négocier favorablement les derniers virages du championnat. « Nous avons fini de manger notre pain noir », a-t-il dit en faisant allusion à la sanction qui a frappé l'équipe et « qu'il a jugée très sévère. Maintenant, les supporters doivent être nombreux aux prochains matchs à domicile pour soutenir l'équipe moralement et matériellement en toute sportivité. Il faut aussi qu'ils sachent qu'il y a des hommes derrière cette équipe, qui veillent sur elle et qui vont la conduire droit au but à l'accession que toute la population constantinoise, privée du football de l'élite depuis presque une décennie, souhaite ardemment », soulignera-t-il. Pour sa part, le président du club amateur et membre du conseil d'administration de la SPA/CSC, le docteur Fersadou, estime que l'équipe dirigeante est décidée à tout faire pour atteindre le but tracé en début de saison. Dans ce contexte, Khezzar, le jeune entraîneur du CSC, a déclaré « que son équipe se trouve sur une courbe ascendante avec six points d'avance sur ses proches poursuivants ». Néanmoins, il demande à ses joueurs de rester vigilants et appliqués en tirant les leçons du semi-échec subi à domicile face à l'USMBA. «Il nous faut maintenant négocier nos rencontres à venir match par match», conclura-t-il.
