S'il est un domaine qui utilise à bon escient les dispositifs dits «TUP à Himo et de l'ANEM», c'est bien le secteur des forêts», disait un maire lors d'une réunion tenue à l'APW depuis peu. Car, enchaîna un autre, «la Conservation dispose des moyens pour encadrer les jeunes et les faire occuper à longueur d'année». Ainsi, la préparation de la campagne de lutte contre les incendies, édition 2011, a nécessité, selon un rapport adressé à notre bureau, l'installation de 23 chantiers de travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre. Les jeunes recrues au nombre de 311 sont répartis au niveau des massifs forestiers du littoral et des piémonts de Sassel, du versant nord de la chaîne du Tessala et des piémonts de Oued Berkeche. Le plan «feux des forêts» a axé ses interventions prévisionnelles dans les zones à risque où la végétation est facilement inflammable et dans les régions difficilement accessibles. Il est à noter que le parc est constitué de 33.000 ha de forêts dont plus de 40% de maquis et brousses et de différentes espèces. Le plan «feux de forêts» a mis en œuvre 4 autres postes de vigie et la mobilisation de 5 brigades qui «demeurent aux yeux des observateurs, modestement équipées quand on prend en considération la répartition du domaine forestier et l'éloignement des bois, les uns par rapport aux autres. Cependant, la décompression des massifs forestiers denses est une opération qu'il faut entreprendre en parallèle. Et elle doit s'effectuer selon la vision du programme 2011 qui accorde «une grande importance à l'ouverture d'accès et l'aménagement de pistes. Par ailleurs, une opération de lutte contre la chenille processionnaire, qui ravage près de 250 ha, devait être lancée, d'après un cadre de la Conservation qui s'exprimait sur les ondes de la radio locale lors de la célébration de la Journée nationale de l'Arbre.
