Djamel Boucherf a affirmé hier, sur les ondes de la chaîne 3, que les hausses de températures enregistrées partout dans le pays «sont tout à fait normales». Pour M. Boucherf, les pics de température qui affectent actuellement le pays «sont un phénomène tout à fait normal et naturel car saisonnier». Pour lui, «les fortes hausses des températures qui sévissent actuellement étaient tout à fait prévisibles». «L'on est loin du record de la canicule enregistré durant l'été 2003», affirme le directeur du centre de climatologie. «Il y a une vague de chaleur qui est remontée vers le Nord. Cela est loin d'être exceptionnel», explique le directeur du Centre national de climatologie. L'Office national météorologique (ONM) a lancé un bulletin à moyenne échéance faisant état d'une alerte à la canicule. Les régions du nord du pays subissent depuis deux jours un soleil de plomb. D'autres régions sont certes couvertes par des nuages, mais elles n'ont pas échappé à la canicule. Les températures maximales varient entre 29 et 32 degrés sur le littoral et entre 32 et 35 degrés vers l'intérieur. Le nord du pays subit une canicule, avec des températures dépassant les 40° enregistrées dans plusieurs villes. Ce pic des températures est accompagné de vents chauds, notamment la nuit. Selon les prévisions de M. Boucherf, les mois de juillet et août seront généralement chauds mais les températures seront saisonnières. L'invité de la radio rassure ainsi les Algériens que les températures qui prévaudront durant le mois de ramadhan, qui coïncidera cette année avec le mois d'août, «seront clémentes». C'est-à-dire «certes chaudes mais pas trop». Dans la foulée, l'ONM lance une alerte en direction de la Protection civile pour miser sur la prévention des feux de forêts. Un risque qualifié de fort probable. Enfin, M. Boucherf a révélé que l'ONM dispose de quelque 400 stations de relevage de températures. La moitié d'entre elles sont automatiques.
