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Les cas de violence sur ascendants en hausse
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 08 - 2011

La violence sur ascendants prend des proportions alarmantes. Chaque jour qui passe, on entend parler de parents maltraités. Cette maltraitance est sous forme d'insultes, de propos humiliants ou d'intimidations, de menaces, des coups et blessures et peut arriver jusqu'à la mort. La semaine dernière, dans un quartier de la ville d'Oran, un jeune homme âgé de 30 ans a tenté d'égorger sa propre mère. Juste avant la rupture du jeûne, il s'était mis à la bousculer tout en lui tenant des propos malveillants et injurieux et en lui assénant des coups sur tout le corps et en la menaçant avec un couteau. La pauvre mére n'a dû son salut qu'à l'intervention des voisins qui ont alerté les services de police. Arrêté, le mis en cause a été présenté devant le tribunal d'Oran pour «violence sur ascendant». L'auteur n'a pas nié son acte, mais a avoué, «avec regret», avoir maltraité sa propre mère. Le procureur de la République a requis une année de prison ferme à l'encontre du mis en cause. Ce dernier a été condamné à six mois de prison ferme. Cette terrible tragédie nous renseigne sur une réalité ô combien amère : il s'agit du phénomène de la violence envers les ascendants. Le mauvais traitement infligé aux parents par leur progéniture s'avère aujourd'hui une autre forme de violence familiale, souvent présente, mais qui demeure encore un sujet tabou. Un phénomène qui n'a aucune limite sociale ou culturelle. Il touche des parents pauvres et riches, instruits, moins instruits et illettrés. L'année dernière, le service de médecine légale du CHU d'Oran a recensé plus de 200 cas de violence contre ascendant.
Ces services reçoivent quotidiennement des parents demandeurs de certificats d'incapacité. En dépit des violences subies, l'amour du fils prime. Les mères battues représentent un taux de 35%, mais rares sont celles ayant déposé plainte. Sur le total des victimes frappées par leurs enfants, seules 40% déposent plainte. Le reste use de certificats d'incapacité comme moyen de pression sur leurs enfants pour qu'ils ne récidivent plus.
Ce fléau qui mine sérieusement la société algérienne dont l'ampleur prise depuis quelques années témoigne, à juste titre, d'une régression dramatique dans les relations entre les parents et leur progéniture. La consommation de drogue, de psychotropes et les caprices boulimiques des descendants en sont les principaux facteurs. Une cinquantaine de cas de violence sur ascendants ont été enregistrés à Oran durant les six premiers mois de cette année. Les victimes étaient âgées de 40 à 85 ans. Ces derniers ont subi les pires formes de violence et de torture.
Durant les deux dernières années, pas moins de 8 affaires de parricide ont été enregistrées à Oran. Une septuagénaire été tué, l'année dernière, par son propre fils et enterrée dans le jardin de sa maison à El Ançor, pendant deux mois. Dans le quartier Mouloud Feraoun, un fils indélicat a mortellement poignardé sa vieille mère. Quelques mois auparavant, au quartier de Yaghmoracen, un jeune homme âgé de 25 ans a froidement tué son père à l'aide d'une paire de ciseaux. Des exemples à méditer. La liste est longue. La violence contre les ascendants est une pratique punie par la loi algérienne. En ce sens, l'article 267 du code de procédure pénale stipule que tout individu auteur de coups et blessures volontaires contre ses ascendants est passible d'une peine allant de 5 à 10 ans de prison ferme. Et dans le cas où cette forme de violence répréhensible provoque un quelconque handicap chez la victime, la peine encourue peut s'étendre jusqu'à une vingtaine d'années de prison ferme.
Le mauvais traitement infligé aux parents par leur progéniture s'avère aujourd'hui, une autre forme de violence familiale, souvent présente, mais qui demeure encore un sujet tabou. Il est triste et déplorable de constater le changement dans les us et coutumes. Autres temps, autres mœurs ! Finie cette époque où l'autorité parentale relevait du domaine du sacré et faisait ainsi l'objet d'un respect exemplaire. Lorsqu'un enfant ne reconnaît pas l'autorité parentale, il ne reconnaîtra aucune autre forme d'autorité.


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