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L'Aïd a ses métiers
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 10 - 2011

L'Aïd, c'est aussi l'occasion de la prolifération de certains métiers saisonniers : vendeurs de charbon, commerçants d'aliment de bétail, aiguiseurs de couteaux au moyen de machines manuelles ou électriques pour l'affutage de couteaux et autres outils qui servent à l'abattage des moutons.
Il y a aussi les transporteurs de moutons, à raison de 300 à 500 DA par tête et selon la distance, du marché vers la maison ou de la ferme vers le domicile. Pour le commerce de foin, il suffit de se procurer de la matière première, repérer un endroit stratégique, un garage ou un terrain vague, voire un trottoir, et le tour est joué.
Au-delà du caractère conjoncturel de ce phénomène, qui est en somme étroitement lié à cet événement et dont la durée de vie est très éphémère, ce qui retient l'attention c'est l'ampleur du phénomène lui-même, autrefois confiné dans certains endroits et considéré comme la «chasse gardée» d'une minorité d'anciens vendeurs occasionnels bien introduits dans le circuit informel. Toutefois, le monopole exercé jusqu'à une date très récente par ces vendeurs aguerris suscite la convoitise de nouveaux arrivants sur le circuit informel, d'où la prolifération constatée à la veille de l'Aïd. Une autre catégorie se prépare déjà à faire son entrée sur la scène, le jour de l'Aïd: les égorgeurs.
Contrairement aux catégories précédentes, dont l'essentiel des affaires se fait quatre à cinq jours avant le rituel, celle-ci fait une apparition au premier jour de la fête uniquement. Se transformer en boucher d'un jour, accompagné d'un ou même de deux apprentis bouchers, nécessite également de posséder au moins le jour J tous les outils nécessaires : couperet, couteaux, hachoir, scie, tempe (morceau de bois au moyen duquel le boucher tient ouvert le ventre d'un animal)…
Les pères de famille n'ayant pas le courage d'effectuer cet acte sollicitent des amis, voisins ou autres «égorgeurs occasionnels». Il arrive que ces derniers exigent des sommes allant jusqu'à 1.000 dinars, parfois davantage. Attention : “souffler'' la peau de la bête fraîchement égorgée est un vrai métier qui demande… du souffle. Dans certaines régions, un nouveau métier a fait son apparition ces dernières années, les tanneurs qui font le ramassage le jour de l'Aïd de peaux des bêtes pour les laver.
Un travail ingrat, apanage autrefois des femmes au foyer et qu'exécutent de nos jours beaucoup de femmes issues de familles nécessiteuses contre une somme relativement modeste de deux ou trois centaines de dinars. Un autre créneau est exploité par ces femmes : débarrasser la tête et les membres du mouton des poils qui les recouvrent.


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