La cité Tahtouh, située au centre-ville de Médéa, a été ébranlée en milieu d'après-midi de mardi dernier par un drame qui a coûté la vie à un jeune homme âgé de 25 ans et répondant aux initiales M.H., à la suite de plusieurs coups de couteau qui lui ont été portés au niveau de la région du cœur par un mineur répondant aux initiales D.A. et âgé tout juste de 17 ans. Selon le communiqué de presse qui nous a été remis, jeudi dernier, par l'officier de police chargé de la cellule concernée au niveau de la sûreté de wilaya de Médéa, la genèse de ce malheureux drame remonte à une dizaine de jours lorsque, pour des raisons que déterminera avec exactitude l'enquête qui a été immédiatement ouverte par les éléments de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Médéa, une dispute verbale éclata entre M.H. et D.A. Une dispute qui fit alerter le demi-frère aîné de D.A. et qui se transformera très rapidement en accrochage physique à la suite duquel M.H. fera l'objet de coups et blessures à la suite desquels il sera hospitalisé au niveau de l'EPH Mohamed BOUDIAF de Médéa d'où il sortira plus d'une semaine après, soit dans la matinée de mardi dernier. Sitôt sorti de l'hôpital, M.H. se rendra directement à la cité Tahtouh à la recherche de ses deux antagonistes et il trouvera sur son chemin D.A. Et une autre dispute verbale éclatera qui se transformera, là aussi, très rapidement, en accrochage physique et c'est à ce moment-là que D.A. portera les fatals coups de couteau à M.H. qui s'affaissera sur le sol, perdant son sang abondamment, alors que D.A. prendra la fuite vers une destination inconnue. Transporté d'urgence vers l'EPH Mohamed BOUDIAF, M.H. rendra l'âme moins d'une demi-heure après le drame des suites de sa grave blessure au niveau du cœur. Sitôt alertés, les éléments enquêteurs de la police judiciaire se mettront au travail à travers, tout d'abord, une prise de contact avec les parents du jeune D.A. Sensibilisés, les deux entreront en contact par téléphone avec leur fils D.A. qu'ils réussiront à convaincre pour se rendre et s'en remettre à la police. Ce que fera, très raisonnablement, D.A. en fin de journée de ce drame en se constituant prisonnier. Présentés, dans la matinée de jeudi dernier, devant le procureur de la République près le tribunal de Médéa, D.A. et son demi-frère F.S., qui avait été arrêté entre-temps, ont été placés sous mandat de dépôt.
