Le réseau de malfaiteurs qui écumait la localité de Belgaïd et qui avait à son actif plusieurs vols de câbles électriques et téléphoniques vient d'être mis hors d'état de nuire par les services de la gendarmerie d'Oran. Les mis en cause, au nombre de trois, ont été arrêtés en flagrant délit en train de s'emparer du cuivre à l'intérieur de chantiers de bâtiments. Quelques jours avant cet acte, les directions de Sonelgaz et d'Algérie Télécom avaient signalé plusieurs vols de câbles téléphoniques et électriques dans cette zone après les plaintes des habitants. Toute la localité était isolée en raison de vols multiples commis la nuit par des réseaux qui se sont spécialisés dans ce type de trafic. Les mis en cause ont été repérés lors d'une opération de contrôle entreprise par les gendarmes laquelle a permis de mettre un terme aux agissements de cette bande. En vérité, il ne se passe pas un jour sans qu'un quartier ou une commune ne soit prise pour cible par les trafiquants du cuivre qui continuent à saccager d'importantes installations dans le but de s'emparer du cuivre. Pour rappel, un autre câble téléphonique a été volé, jeudi, à la cité Zabana à Arzew. Celui-ci venait juste d'être installé. Les habitants de cette cité située sur les hauteurs d'Arzew se retrouvent encore une fois pénalisés et privés de téléphone et d'Internet. La semaine dernière, un acte similaire s'est produit à la cité Perret pénalisant 1.400 foyers. Les auteurs activement recherchés se sont emparés de six gros câbles, alors qu'une semaine auparavant ils avaient saccagé la chambre téléphonique pour s'emparer de près de 10.000 mètres de câbles afin d'en extraire le cuivre en vue de le revendre par la suite. Un commerce juteux pour de nombreux trafiquants qui n'hésitent pas à déterrer les câbles tout en endommageant les installations. Pire encore, ces énergumènes ont également pris pour cible certains poteaux électriques, notamment entre Canastel et Es-Sénia où près d'une cinquantaine de poteaux ont été sectionnés il y a de cela quelques semaines. Les préjudices quant à eux se chiffrent en milliards de centimes, selon les estimations des directions concernées et qui sont Algérie Télécom et Sonelgaz.
