La 3ème opération des élections après celles du 7 et 14 décembre derniers, pour la gestion des Oeuvres sociales du secteur de l'Education s'est déroulée, avant-hier, en présence des représentants des syndicats en course pour gérer un pactole estimé à plusieurs millions de dinars, et mis en berne depuis 2 ans. Selon M. Mammèche, cadre à la direction de l'Education, ces élections pour lesquelles la D.E. a mis tous les moyens matériels et humains, en accord avec les syndicats, se sont passées dans de très bonnes conditions et ce, avant, pendant et après ainsi qu'aux moments du dépouillement et de la collecte des résultats et d'ajouter que les représentants des différents syndicats tels le Cnapest, le Satef, le Snte, l'Unpef, l'Ugta ont reçu chacun, un procès-verbal, dont des copies ont été adressées à la tutelle pour l'établissement des commissions nationales pour les trois paliers. Pour le 1er palier (primaire) qui reste le plus représentatif, sur 322 inscrits il y a eu 246 votants pour 96 candidats. Pour le 2ème palier (moyen), sur 90 inscrits, 87 enseignants ont voté pour choisir parmi les 57 candidats, alors que pour le 3ème palier (secondaire), 35 seulement ont voté sur les 37 inscrits pour 11 candidats. De source syndicale et avant l'expiration du délai légal des recours, l'on a avancé que la gestion des Oeuvres sociales du primaire est revenue à l'UNPEF, celle du moyen à la SNTE alors que le CNAPEST gérera l'argent du secondaire. Le grand perdant de ces élections est, sans aucun doute, l'UGTA qui a régné durant des décennies sur les Ouvres sociales du secteur éducatif.
