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TLEMCEN: Endiguer le fléau de la violence à l'école
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 03 - 2012

L'état de la violence dans les établissements scolaires dans la wilaya de Tlemcen, qui est revenu à la scène cette année, interpelle plus d'un devant le comportement de collégiens et lycéens qui ne se respectent pas et où même l'enseignant n'est pas à l'abri
des comportements indignes des élèves.
Devant le comportement de certains chefs d'établissements à l'égard du personnel, la sonnette d'alarme est tirée dans la wilaya de Tlemcen pour stopper ce fléau. A travers les CEM et les lycées , l'on s'adonne non seulement à la drogue mais aussi à la cigarette. L'école algérienne dans la wilaya de Tlemcen semble manquer sa mission, au point où elle est devenue une sorte de garderie où l'on enferme ceux dont le tour n'est pas arrivé pour les livrer cruellement à la rue. Chaque année, des milliers de recalés, des centaines d'exclus, etc. Tout ce que cette école a enfanté n'est autre que des vendeurs de cigarettes ou de cacahuètes. A vrai dire, l'école n'a jamais été une solution à la délinquance et le célèbre romancier, en l'occurrence Victor Hugo, semblait le penser lorsqu'il écrivait : « Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons ». Le niveau reflète le marasme, et des programmes chargés laissent les élèves troublés. C'est la débandade sur toute la ligne. Autre facteur désorientant les parents d'élèves qui n'ont pas manqué de critiquer le programme, obligeant leurs enfants à suivre des cours de soutien. Ce phénomène a engendré une économie où des maisons se sont transformées en classes de cours. Selon les spécialistes, l'école a perdu de son importance. Elle a cessé de fonctionner comme un élément clef dans la société. Et les élèves surtout les «terminalistes», des adolescents », rêvent d'une vie luxueuse sous d'autres cieux. Ce qui aggrave la situation étant cette délinquance largement constatée. La famille ne joue plus le jeu de premier responsable, et l'enseignant qui était jadis un guide respectueux s'en fiche. Aux yeux de tout le monde, l'on comprend, lors de notre enquête, un laisser-aller total de par tous les concernés. Un problème grave est enregistré au sein même de nos institutions éducatives. Il s'agit de l'abus de stupéfiants et de tabac dans les écoles. Ce phénomène n'est pas nouveau, mais il a pris de l'ampleur et il est grand temps de sensibiliser les jeunes sur leurs dégâts sur l'organisme et l'environnement. Tout parent, tout éducateur a un devoir de vigilance. Que veut nous dire cet adolescent qui tend à la consommation abusive ? Quel est le message qu'il nous lance ? A-t-il des difficultés ? Sa vie n'est pas aussi belle qu'il le croit ? C'est un peu cela le monde de l'adolescence, les extrêmes dans leurs paroles, leurs actions, à des niveaux différents. Ne pourrait-on pas être présent, être vigilant, s'interroger sur notre agir et surtout réagir aux messages lancés par nos adolescents ? Car notre bien-être et le leur sont aussi à ce prix. Evoquer la violence scolaire, ceci nous renvoie à une réalité sociale faite d'une multitude de comportements et d'actes hétérogènes qu'il faudra traiter en vue de résoudre la problématique diversité qui les caractérise. En effet, les actes et comportements considérés par les différents acteurs du monde scolaire comme expressifs d'une violence se situent dans un large registre allant du simple chahut en classe jusqu'aux coups et blessures par armes blanches et armes à feu en passant par les insultes, grossièretés et toutes les formes d'irrespect d'autrui. Faut-il alors les mettre sur le même pied d'égalité ou faudra-t-il plutôt définir un critère qui permettrait d'éliminer ceux qui ne lui correspondraient pas. Face a cette situation, nombreux sont les parents qui cherchent à inscrire leurs enfants dans certains établissements ayant bonne réputation. Nombreux sont aussi les parents cherchant à éviter à leurs enfants certains lycées jugés des lieux de violence. A consulter les PV des conseils d'administration, l'on déduit « la catastrophe ». Tlemcen, ce lieu autrefois un rayonnement culturel, autrefois véritable lieu de savoir, perd d'année en année son poids, et le niveau actuellement enregistré reflète le marasme. A quand la solution ? A vrai dire, la tension a atteint son paroxysme, et les parents d'élèves commencent déjà à critiquer ce système agonisant qui n'a enfanté que des vendeurs de cacahuète et des vendeurs de cigarettes. En effet, souvent secouée, les parents commencent à s'interroger et se demandent ce que l'école algérienne a produit.
Elle est devenue une sorte de garderie, avec un programme «lourd» et un niveau qui reflète le marasme. Il est temps, selon bon nombre de personnes interrogées, de penser à concrétiser une école de demain apte à former une élite ayant pour objectif d'ouvrir les chemins de réussite pour tous les élèves. A Tlemcen, les écoles sont estampillées par la violence et marquées par la présence de nombreux écoliers collégiens et lycéens qui s'adonnent non seulement à la drogue mais aussi à la cigarette. L'école algérienne semble manquer sa mission, au point où elle est devenue une sorte de garderie où l'on enferme ceux dont le tour n'est pas arrivé pour les livrer cruellement à la rue. Chaque année, des milliers de recalés, des centaines d'exclus, etc. Dire par là que l'école a perdu de son importance. Elle a cessé de fonctionner comme un élément clef dans la société. La famille ne joue plus le jeu de premier responsable, et l'enseignant qui était jadis un guide respectueux, s'en fiche. Aux yeux de tout le monde, l'on comprend lors de notre enquête, un laisser aller total de par de tous les concernés. Un problème grave est enregistré au sein même de nos institutions éducatives. Il s'agit de l'abus de stupéfiants et de tabac dans les écoles. L'heure d'ouvrir les débats, de chercher les failles du système éducatif et de pointer de nouveaux jalons pour sauver l'école, cette école qui forme la relève de demain, une relève qu'il ne faut absolument pas abandonner. Selon les spécialistes, ce phénomène n'est pas nouveau, mais il a pris de l'ampleur et il est grand temps de sensibiliser les jeunes sur leurs dégâts sur l'organisme et l'environnement. Tout parent, tout éducateur a un devoir de vigilance. Que veut nous dire cet adolescent qui tend à la consommation abusive ? Quel est le message qu'il nous lance ? A t-il des difficultés ? Sa vie n'est pas aussi belle qu'il le croit ? C'est un peu cela, le monde de l'adolescence, les extrêmes dans leurs paroles, leurs actions, à des niveaux différents. Ne pourrait-on pas être présent, être vigilant, s'interroger sur notre agir et surtout réagir aux messages lancés par nos adolescents ? Car notre bien-être et le leur sont aussi à ce prix. La violence scolaire nous renvoie à une réalité sociale faite d'une multitude de comportements et d'actes hétérogènes qu'il faudra traiter en vue de résoudre la problématique diversité qui les caractérise. En effet, les actes et comportements considérés par les différents acteurs du monde scolaire comme expressifs d'une violence se situent dans un large registre allant du simple chahut en classe jusqu'aux coups et blessures par armes blanches et armes à feu en passant par les insultes grossièretés et toutes les formes d'irrespect d'autrui. Faut-il alors les mettre sur le même pied d'égalité ou faudra-t-il plutôt définir un critère qui permettrait d'éliminer ceux qui ne lui correspondraient pas. Comme le souligne très justement Bernard Charlot: «Travailler sur la violence scolaire c'est rencontrer en permanence la question de la norme, c'est-à-dire la question qui fait sortir le chercheur de son champ de compétences et de légitimité».
En effet, à Tlemcen, les établissements, a-t-il précisé, comme sûrement ailleurs, font l'objet d'une perception qui les classe en bons ou mauvais établissements surtout au moment des inscriptions de début d'année scolaire. Nombreux sont les parents qui cherchent à inscrire leurs enfants dans certains établissements ayant bonne réputation.
Nombreux sont aussi les parents cherchant à éviter à leurs enfants certains lycées jugés des lieux de violence. Cette perception fait le plus souvent des lycées d'enseignement technique des établissements où la violence, l'indiscipline et même la déviance sociale sont fortement développées. Dans les écoles, malheureusement, on assiste aux actes d'incivilité (insultes, grossièretés, manque de respect…) qui constituent la forme la plus répandue des actes violents. Cette catégorie est suivie de très près par les comportements expressifs du refus de l'ordre scolaire (désobéissance, démotivation pour le travail scolaire, rébellion contre l'autorité de l'établissement). Les violences physiques restent dans des proportions assez limitées et les actes de violence se produisent le plus souvent en classe et dans certaines matières. Le droit à l'éducation est un droit primordial comme en atteste son inscription dans les textes fondamentaux nationaux ou internationaux comme il est également inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948. C'est ainsi que dans les écoles aussi bien que dans les familles, ce droit doit être accompagné, voire précédé du respect et de la garantie d'autres droits tout aussi fondamentaux sinon primordiaux : le droit à l'intégrité physique et le respect de l'intégrité morale. Il est nécessaire de condamner la violence et toutes violences, autant il ne faudrait pas que cette condamnation dispense de comprendre et laisse croire au monde de l'école qu'il n'est que la simple et innocente victime de violences venues d'ailleurs.


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