Les parents d'enfants fréquentant la crèche «El Ferdaous», située près du boulevard Zighoud Youcef, fermée en septembre dernier sur décision des autorités de la wilaya pour des manquements dans le domaine de l'éducation en général et des plus petits en particulier, se disent inquiets. En effet, c'est sur la base d'un rapport de la direction de l'Action sociale, relevant plusieurs insuffisances touchant aussi bien la bâtisse elle-même, que ce qui est donné en repas pour les enfants ainsi que l'environnement dans lequel ils évoluent, que les autorités de la wilaya ont décidé de la fermeture de la crèche pour six mois. Et à la fin de cette période, jugée largement suffisante pour la réalisation des travaux et aménagements à faire, que les parents ont choisi de se manifester. En effet, s'interrogent-ils, «pourquoi les portes de la crèche sont toujours closes ? Alors que la période des six mois est largement consommée et les travaux de réfection entrepris sont, selon certains d'entre eux, achevés. Pourquoi continue-t-on à priver nos enfants de reprendre de nouveau le chemin de leur crèche et de poursuivre leur programme d'éducation abandonné ?» La plupart d'entre eux disent ne pas comprendre le refus de rouvrir l'établissement en question. «La DAS, disent-ils, n'est pas animée de la volonté de débloquer la situation et veut laisser la crèche fermée malgré l'achèvement des travaux», pour des raisons qu'ils avouent ne pas s'expliquer, sinon par le fait d'une bureaucratie. Questionné sur ce sujet, le chargé de communication de la direction de l'Action sociale, M. Rahailia, dément catégoriquement que son administration soit animée en la matière par un quelconque comportement bureaucratique. De même qu'il dément que la direction de la DAS soit à l'origine d'un refus de réouverture pour des raisons inexpliquées. Il affirme que «le problème, si problème il y a, réside tout simplement dans le fait que la direction de l'Education de la wilaya de Constantine, à qui appartient la crèche El Ferdaous, qui devait nous aviser de la fin des travaux et aménagements demandés ne l'a pas encore fait». En effet, dira-t-il, «l'administration de la DAS avait adressé par correspondance écrite à la direction de l'Education, un ensemble de réserves à lever concernant, notamment, des travaux d'étanchéité pour mettre fin aux fuites d'eau qui menacent la structure elle-même. Des aménagements pour encastrer les prises de courant électrique, qui sont à la portée des enfants et parfois à l'air libre, avec d'autres réserves afférentes au volet pédagogique. Et nous attendons toujours la réponse sur la levée des réserves émises, pour nous permettre de programmer une visite sur site, en compagnie de la Protection civile et ce, pour vérifier la levée effective desdites réserves et décider ensuite de la réouverture», conclut notre interlocuteur.
