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Logiciels : le Maghreb «pirate» dans la tendance mondiale
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 05 - 2012

Selon les chiffres du rapport 2011 de Business Software Alliance (BSA), le taux de piratage de logiciels au Maghreb est de 78,5% et le manque à gagner pour l'industrie du soft est estimé à 285 millions $. Si le taux paraît important dans les 4 pays de la région (sauf Mauritanie), la valeur l'est beaucoup moins par rapport à d'autres pays en Afrique et dans d'autres continents.
Plus de la moitié (57%) des utilisateurs d'ordinateurs affirment utiliser des logiciels piratés. Le taux de piratage mondial est de 42% et la valeur (le manque à gagner) des logiciels ne disposant pas de licences d'utilisation se chiffre à 63,4 milliards de dollars (MUSD) en 2011 (contre 58,8 MUSD en 2010), dont 9,773 MUSD pour les USA et près de 9 MUSD pour la Chine, selon l'étude de Business Software Alliance (BSA), une association de défense des droits des développeurs de logiciels propriétaires. 20 pays détiennent plus des trois quarts du montant global de manque à gagner.
Au Maghreb, c'est la Libye qui arrive en tête du palmarès avec 90% en 2011 contre 88% en 2010. Paradoxalement, pour la Libye, la hausse du taux de piratage s'est accompagnée d'une baisse du manque à gagner qui est passé de 74 millions $ en 2010 à 60% en 2011. En Algérie, le taux le de piratage des logiciels est de 84% en 2011 et 83 millions $ de manque à gagner, contre 83% et 69 millions $ de pertes un an plus tôt. En 3e position maghrébine, la Tunisie totalise 51 millions $ de manque à gagner et un taux de piratage de 74% en 2011. Ces chiffres sont presque identiques à ceux de 2010 où le taux de piratage était de 72% et les pertes estimées pour l'industrie du soft de 52 millions de dollars. Si le Maroc a le plus faible taux de piratage dans la région en 2011 (66%, contre 65% en 2010), il a tout de même le plus fort manque à gagner (91 millions $, contre 75 millions en 2010). En Afrique du Nord, c'est l'Egypte qui réalise le «meilleur» score avec un taux de piratage de 61% et une valeur globale des logiciels sans licence originale estimée à 172 millions de dollars en 2011. Ce montant est en baisse par rapport à 2010 où il était de 196 millions de dollars pour un taux de 60%. En Afrique, c'est le Zimbabwe qui réalise le plus fort taux avec 92%, soit plus de 9 logiciels sur 10 sont piratés, mais avec un manque à gagner des plus faibles au monde soit uniquement 4 millions de dollars. L'Afrique du Sud qui, en apparence, enregistre le taux de piratage le plus faible du continent (35%), a le plus important manque à gagner dû aux logiciels piratés estimé à 564 millions de dollars, suivie du Nigeria avec 251 millions $ et un taux de 82%. Dans la région du Moyen-Orient, la palme du piratage en 2011 revient au Yémen avec un taux de 89%, suivi de l'Irak (86%), du Liban (71%), de la Turquie (62%), du Koweït (59%), de l'Arabie Saoudite (51%), des Emirats Arabes Unis (37%). Mais en terme de manque à gagner dû au piratage, l'échelle est totalement chamboulée, puisque c'est la Turquie qui arrive en tête avec 526 millions $, suivie de l'Arabie Saoudite avec 449 millions $, des Emirats 208 millions, de l'Irak (172 millions), du Koweït (72), du Liban (52) puis du Yémen avec 15 millions de dollars. En Israël, où le taux de piratage est le plus faible de la région (31%), le manque à gagner atteint 192 millions de dollars. La moyenne du taux de piratage des logiciels dans le bloc Afrique et Moyen-Orient est de 58% (comme en 2010) et le manque à gagner de 4,159 MUSD en 2011 contre 4,078 MUSD 2010.
En Europe et aux USA, le piratage a ses partisans
En Europe de l'Ouest, si le taux moyen de piratage est de 32%, soit près de deux fois moins qu'en Afrique et au Moyen-Orient, la valeur des logiciels sans licences légales est trois fois plus importante, soit 13,749 MUSD dont 36,5% détenus pas deux pays: la France (37% et 2,754 MUSD) et l'Allemagne (26% et 2,265 MUSD). La Grande-Bretagne vient en 3e position (en valeur) avec 1,943 MUSD (26%), suivie de l'Italie 1,945 MUSD (48%) et l'Espagne avec 1,216 MUSD (44%). En Grèce, le taux de piratage est de 61% et le montant du manque à gagner est de 343 millions de dollars. D'autres chiffres du manque à gagner (en millions $) : Hollande (644), Suisse (514), Suède (461), Norvège (289), Portugal (245).
En Europe centrale et de l'Est, le montant total du manque à gagner est de 6,133 MUSD et un taux de piratage moyen de 62%. La Russie détient plus de 50% de ce montant (3,227 MUSD) avec un taux de 63%, suivie (en millions $) de l'Ukraine (647), de la Pologne (618) et de la République tchèque (214).
En Asie et Pacifique, la Chine pour qui le taux de piratage est passé de 82% en 2007 à 77% en 2011, augmente sans cesse le montant du manque à gagner passé de 6,664 à 8,902 MUSD pour les mêmes années. L'Inde arrive en seconde position avec 2,930 MUSD et un taux de 63%, suivie du Japon avec 1,875 MUSD (21%), l'Indonésie avec 1,467 MUSD (86%), la Thaïlande avec 852 millions $ (72%), la Corée du Sud 815 millions $ (40%), l'Australie 763 millions $ (23%) et la Malaisie 657 millions $ (55%).
Parmi les pays de l'Amérique du Nord et dans le monde, les Etats-Unis, avec seulement 19% de taux de piratage, détiennent le plus important montant de manque à gagner soit 9,773 MUSD, très loin devant le 1,141 MUSD du Canada (27%). En Amérique Latine, le Brésil enregistre un taux de 53% de piratage et un montant de 2,848 MUSD, suivi du Mexique avec 1,249 MUSD (57%), 668 MUSD pour le Venezuela (88%) et 657 MUSD pour l'Argentine (69%).
Les 20 premières nations classées par la valeur commerciale des logiciels piratés sont : USA, Chine, Russie, Inde, Brésil, France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Japon, Indonésie, Mexique, Espagne, Canada, Thaïlande, Corée du Sud, Australie, Venezuela, Malaisie et Argentine. Ces pays représentent plus 75% du manque à gagner mondial soit 47,947 sur les 63,4 MUSD.


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