L'irrigation des fruits et légumes fait encore parler d'elle. Elle est à l'origine de plusieurs cas graves d'intoxications alimentaires. Les autorités publiques ont tiré la sonnette d'alarme soulignant le danger que cela représente sur la santé publique des citoyens. Dans ce cadre, neuf affaires liées à l'irrigation des terres par des eaux usées ont été traitées par les services de la cellule de la protection de l'environnement du groupement de la gendarmerie nationale d'Oran, durant les cinq premiers mois de cette année. Huit personnes impliquées dans ces affaires ont été traduites en justice. Il s'agit de plusieurs hectares de fruits et légumes qui ont été irrigués par ces eaux dans des exploitations agricoles réparties sur les communes de Hassi Mefsoukh, Misserghine, Gdyel et Hassi Bounif. L'assèchement des nappes phréatiques et la cherté des pompes à eau incitent des agriculteurs peu scrupuleux à utiliser les eaux usées pour irriguer leurs champs. Durant la même période, 15 affaires de pillage de sable ont été traitées et les 28 personnes impliquées ont été arrêtées. Ce phénomène touche en particulier les plages des communes d'Aïn El-Turck, El-Ançor et Kristel, et continue de provoquer des pertes énormes aux communes côtières. En outre, 11 affaires d'exploitation de ressources en eau et de sondage de puits sans autorisation, impliquant 20 personnes, ont été recensées. Ces forages illicites ont été dénombrés au niveau des localités de Bouamama, Oued Tlélat, Misserghine, Gdyel, entre autres.