Le Président du comité olympique algérien ne sait pas quoi faire, si ses athlètes rencontrent des athlètes israéliens pour les jeux olympiques de Londres. La raison ? Il n'a pas reçu de consignes. D'où doivent-elles venir ? De l'idéologue suprême, Bouteflika et des siens. Mais il y aussi un pays qui ne sait pas quoi faire de lui-même. Une rentrée universitaire sans ministre, comme sept autres secteurs. Car il n'y a pas eu de consignes. D'ailleurs que faire des refugiés syriens en Algérie ? Les officiels algériens et les appareils ne savent pas quoi faire car il n'y pas de consignes. Pourquoi il n'y pas de consignes ? Parce qu'il n' y a que Lui qu'on n'ose pas réveiller et pas le reste : parlement, gouvernement, institutions, société civile, mairies etc. Rien. Sauf l'un et l'infini du Ramadan. Du coup, certains algériens s'organisent pour offrir aux réfugiés ce que le Pouvoir a offert à la famille Kadhafi à l'époque. D'ailleurs, il faut en rappeler les raisons dites « raisons humanitaires ». C'est ce qu'on a expliqué à l'ONU, à la ligue Arabe, au monde et aux médias. C'est ce qu'avait dit Ahmed Ouyahia à l'époque. Sauf qu'Ahmed Ouyahia ne dit rien sur les syriens qui doivent, eux aussi bénéficier de ces raisons humanitaires. Sauf s'ils ne font pas partie de l'humanité. D'où la meilleure formule pour être considéré comme refugié en Algérie, se voir offrir une résidence et une prise en charge : être enceinte comme Aïcha Kadhafi. Ou être riche comme son frère. Les syriens en Algérie ne répondent donc pas aux critères. D'où le silence. Si on les aide, il faut admettre qu'ils sont refugiés et donc qu'il y a guerre en Syrie. Chose que l'ENTV n'admet pas, ne montre pas, et ne dit pas. Car si on dit qu'il y a guerre, il faut dire qui et pourquoi. Du coup, il faut parler de Bachar, Président depuis l'âge de 4 ans et des révoltés, des 17.000 qu'il a tués, de la prédation internationale qu'il a permise sur la Syrie et donc admettre qu'il y a problème, printemps « arabe », désir de démocratie et étranges similitudes entres les régimes « arabes » et leurs féodalités assassines. Donc admettre que l'histoire existe et qu'elle peut être contagieuse. Du coup, Les refugiés syriens ne peuvent pas être admis ni considérés. Il y a lieu à choisir entre eux et l'ambassadeur de Bachar qui habite encore Alger. Et le choix est connu. Il est « politique » alors que les refugiés sont une question d'humanité seulement. Sans lien ni avec les pro-Bachar, ni avec ses opposants comme disent et répétent certains. Justes des êtres humains en détresse. Des syriens venus d'un pays, où le dictateur et sa famille décident de tout, vers un pays où personne ne décide de rien. Surtout pendant le Ramadhan.
