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Petites variations dans le statu quo : Le Premier ministère a changé, le gouvernement pas trop
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 09 - 2012

Formellement, l'Algérie a un nouveau gouvernement avec à sa tête Abdelmalek Sellal, le 6e Premier ministre de l'ère Bouteflika. Pourtant, tous les observateurs s'accordent avec le fait que les guillemets sont parfaitement à leur place sur le terme de «nouveau». Quant à la signification politique, elle est encore plus simple: une simple variation dans le statu quo.
Une dizaine de ministres ont été remerciés, certains comme Benbouzid, Ould Abbès ou Saïd Barkat suscitant depuis longtemps, pour des raisons diverses, des polémiques permanentes. Ils étaient devenus de fait des éléments encombrants pour le président de la République. Dans les faits, le président a changé de Premier ministre, il n'a pas changé de gouvernement. Il s'est contenté de le remanier en se débarrassant des noms qui sont devenus, médiatiquement parlant, des boulets. Le ministre de l'Education nationale Aboubakr Benbouzid a focalisé, en raison de sa longévité au poste, les critiques le plus récurrentes. Certains, par parti pris idéologique, en ont fait leur souffre-douleur médiatique, celui auquel on impute tous les échecs et les frustrations. Sa longue présence à la tête de l'éducation faisait que le bilan du secteur était aussi le sien. Pour beaucoup d'observateurs, cette longue présence a été néfaste car elle a entraîné une déviation du débat. On a personnalisé la question alors que l'enjeu de l'éducation nationale dépasse parfaitement la personne du ministre. Trop souvent la focalisation sur Benbouzid, couplée à une approche très idéologique, a masqué les enjeux, essentiels, de l'éducation nationale. D'autres ministres étaient décriés pour des raisons moins «nobles» comme Saïd Barkat ou Djamel Ould Abbès. Mais les départs ont beau être relativement nombreux, cela ne donne pas un gouvernement rénové. Les grands ministères n'ont pas changé de main. Y aura-t-il changement dans la manière de gérer les affaires économiques ? Certains spéculent sur la présumée «souplesse» ou «pragmatisme» de Sellal par rapport au caractère «doctrinaire», «cassant» ou bureaucratique d'Ahmed Ouyahia. On verra à l'œuvre ce que fera Sellal de la marge d'action, devenue plus réduite depuis l'arrivée au pouvoir de Bouteflika, dont dispose le Premier ministre.
DES CHEFS DE PARTIS PARTENT, D'AUTRES ARRIVENT
En faisant des efforts, les seuls aspects «politiques» évidents de ce remaniement sont la suppression du poste de vice-Premier ministre qui a été un costume de garage sur mesure pour Yazid Zerhouni. Et l'absence du «ministre d'Etat» Abdelaziz Belkhadem dans la nouvelle équipe gouvernementale. Ce qui est une mise à jour traduisant tout simplement la fin de «l'alliance présidentielle» avec la situation paradoxale d'avoir des chefs de partis sans fonction précise dans des postes de ministre d'Etat. Le passage du MSP à l'opposition en était le signe et Aboudjerra Soltani, par nécessité de survie au sein de son propre appareil, a dû renoncer à la «wizara». Et bien entendu, Ahmed Ouyahia ne pouvait, sans friser le ridicule politique, passer du statut de Premier ministre à celui de ministre d'Etat… qui s'occupe de son parti. Le seul aspect politique de ce remaniement est donc la fin de cette bizarrerie algérienne qui consiste à avoir des ministres d'Etat sans fonction particulière mais qui sont en même temps des chefs de partis. Ceci dit, on a aussi l'arrivée de «chefs de partis» dans l'équipe gouvernementale. Le retour d'Amar Ghoul suscite des commentaires amusés mais ne surprend personne. Sa «dissidence» à l'égard de son parti se résumait justement au fait qu'il tenait à rester au gouvernement. «Au service de l'Etat», comme aime-t-il à dire… Mais il n'est pas le seul. Amara Benyounès devient ministre. Tout comme Mohamed Saïd qui pourtant avait rué dans les brancards après les législatives. Le voila donc qui se retrouve à faire le ministre de la Communication de ce pouvoir qui l'aurait lésé. Résultat des courses: Ouyahia est parti, cela peut devenir un fait politique s'il se met à avoir une ambition présidentielle et à s'y préparer. Ce serait en définitive le seul élément politique «nouveau» de ce changement purement technique.


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