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Gouvernement Sellal : un subtil dosage
Le changement qui brise l'immobilisme
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 09 - 2012

Les «anciens» expérimentés et les «nouveaux», apportant un vent de fraîcheur susceptible de donner un dynamisme à l'action gouvernementale, se partagent les fauteuils du nouveau gouvernement.
Les «anciens» expérimentés et les «nouveaux», apportant un vent de fraîcheur susceptible de donner un dynamisme à l'action gouvernementale, se partagent les fauteuils du nouveau gouvernement.
Le tandem Ahmed Ouyahia-Abdelaziz Belkhadem, respectivement secrétaire général du Rassemblement national démocratique et secrétaire général du Front de libération nationale, qui se succédait à lui-même à la tête du gouvernement depuis de longues années, a cédé la place à Abdelmalek Sellal, sans attache partisane. C'est le principal «changement» qu'il faut retenir dans la nouvelle équipe gouvernementale. Les deux chefs de partis, grands vainqueurs des élections législatives du 10 mai dernier ne figurent pas dans la composante de l'exécutif nommée par le président de la République. Un autre acteur de la vie politique et non des moindres, ayant occupé le poste de vice-Premier ministre est lui aussi «débarqué». Il a été le tout puissant ministre de l'Intérieur avant de se voir «offrir» un poste dans le précédent staff gouvernemental, une voie de garage, diront ses détracteurs. Il a pris sa «retraite» politique. Son âge avancé, 75 ans ne plaide pas pour un éventuel retour aux affaires. Il s'agit de Yazid Zerhouni, nommé à ce poste ministériel, voilà quelques 28 mois. Il a longtemps « erré » avant que l'on daigne lui «dénicher» un siège, sans pour autant lui permettre de constituer son «équipe». A vrai dire, l'ex-vice-Premier ministre lui-même ne savait pas pour quelle mission il a été «placé» à ce poste. Assistant d'Ahmed Ouyahia ? Sa mission n'était pas claire et n'a jamais été bien définie. L'ex-Premier ministre n'était, lui-même, qu'un coordinateur du gouvernement, sans réelles prérogatives. L'ex-vice-Premier ministre rejoint ainsi, Chakib Khellil, débarqué il y a quelques mois et les Abdelhamid Temmar, Djamel Ould Abbès, Saïd Barkat, eux qui ont fait les frais du remaniement ministériel de ce mardi, et qui dit-on ont formé le cercle des hommes du Président. Le poste de vice-Premier ministre, créé le 28 mai 2010, suite au dernier amendement de la Constitution en 2008, n'a pas survécu au départ de son titulaire. Il a été «barré» de la liste des départements ministériels. Par contre, Daho Ould Kablia, qui a succédé au poste de Yazid Zerhouni a toujours la confiance du chef de l'Etat. A près de 79 ans, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a «bon pied, bon œil» sur les affaires intérieures du pays. Il a pu régler les délicats problèmes posés par les gardes communaux et les agents communaux. Il est à mettre à son actif le peu d'agitation qu'a connu son secteur. L'ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, «démissionné» sitôt les résultats des élections législatives validés par le Conseil constitutionnel, reprend son poste dans ce département ministériel. Autre rescapé dans son poste : Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, sauvé sans nul doute par la conjoncture sensible que traverse la zone du Sahel et le monde arabe. Les ministres de l'Education nationale, Aboubakr Benbouzid, qui détient un record de longévité dans cette fonction est remplacé par Abdelatif Baba Ahmed, et celui de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, que remplace, Mohamed Mebarki, ont quitté le gouvernement sur la pointe des pieds. L'ex-président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, qui était le troisième personnage de l'Etat a été rétrogradé dans la hiérarchie. Il a été nommé ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Khalida Toumi, ministre de la Culture que l'on donnait quasi partante s'accroche au même ministère. Il en est de même pour Karim Djoudi, ministre des Finances qui paraît bien fatigué ces derniers temps. Amar Tou, Youcef Yousfi, Mustapha Benbada et Rachid Harraoubia ont conservé leurs postes. D'autres ont fait leur retour à l'instar de Amara Benyounès, président du MPA, et Abdelmadjid Tebboune. Il est à signaler aussi que deux autres présidents de parti figurent sur la liste du gouvernement, en l'occurrence Mohamed Saïd (PLJ) et Belkacem Sahli (ANR).
Le tandem Ahmed Ouyahia-Abdelaziz Belkhadem, respectivement secrétaire général du Rassemblement national démocratique et secrétaire général du Front de libération nationale, qui se succédait à lui-même à la tête du gouvernement depuis de longues années, a cédé la place à Abdelmalek Sellal, sans attache partisane. C'est le principal «changement» qu'il faut retenir dans la nouvelle équipe gouvernementale. Les deux chefs de partis, grands vainqueurs des élections législatives du 10 mai dernier ne figurent pas dans la composante de l'exécutif nommée par le président de la République. Un autre acteur de la vie politique et non des moindres, ayant occupé le poste de vice-Premier ministre est lui aussi «débarqué». Il a été le tout puissant ministre de l'Intérieur avant de se voir «offrir» un poste dans le précédent staff gouvernemental, une voie de garage, diront ses détracteurs. Il a pris sa «retraite» politique. Son âge avancé, 75 ans ne plaide pas pour un éventuel retour aux affaires. Il s'agit de Yazid Zerhouni, nommé à ce poste ministériel, voilà quelques 28 mois. Il a longtemps « erré » avant que l'on daigne lui «dénicher» un siège, sans pour autant lui permettre de constituer son «équipe». A vrai dire, l'ex-vice-Premier ministre lui-même ne savait pas pour quelle mission il a été «placé» à ce poste. Assistant d'Ahmed Ouyahia ? Sa mission n'était pas claire et n'a jamais été bien définie. L'ex-Premier ministre n'était, lui-même, qu'un coordinateur du gouvernement, sans réelles prérogatives. L'ex-vice-Premier ministre rejoint ainsi, Chakib Khellil, débarqué il y a quelques mois et les Abdelhamid Temmar, Djamel Ould Abbès, Saïd Barkat, eux qui ont fait les frais du remaniement ministériel de ce mardi, et qui dit-on ont formé le cercle des hommes du Président. Le poste de vice-Premier ministre, créé le 28 mai 2010, suite au dernier amendement de la Constitution en 2008, n'a pas survécu au départ de son titulaire. Il a été «barré» de la liste des départements ministériels. Par contre, Daho Ould Kablia, qui a succédé au poste de Yazid Zerhouni a toujours la confiance du chef de l'Etat. A près de 79 ans, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a «bon pied, bon œil» sur les affaires intérieures du pays. Il a pu régler les délicats problèmes posés par les gardes communaux et les agents communaux. Il est à mettre à son actif le peu d'agitation qu'a connu son secteur. L'ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, «démissionné» sitôt les résultats des élections législatives validés par le Conseil constitutionnel, reprend son poste dans ce département ministériel. Autre rescapé dans son poste : Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, sauvé sans nul doute par la conjoncture sensible que traverse la zone du Sahel et le monde arabe. Les ministres de l'Education nationale, Aboubakr Benbouzid, qui détient un record de longévité dans cette fonction est remplacé par Abdelatif Baba Ahmed, et celui de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, que remplace, Mohamed Mebarki, ont quitté le gouvernement sur la pointe des pieds. L'ex-président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, qui était le troisième personnage de l'Etat a été rétrogradé dans la hiérarchie. Il a été nommé ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Khalida Toumi, ministre de la Culture que l'on donnait quasi partante s'accroche au même ministère. Il en est de même pour Karim Djoudi, ministre des Finances qui paraît bien fatigué ces derniers temps. Amar Tou, Youcef Yousfi, Mustapha Benbada et Rachid Harraoubia ont conservé leurs postes. D'autres ont fait leur retour à l'instar de Amara Benyounès, président du MPA, et Abdelmadjid Tebboune. Il est à signaler aussi que deux autres présidents de parti figurent sur la liste du gouvernement, en l'occurrence Mohamed Saïd (PLJ) et Belkacem Sahli (ANR).


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