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Les partis payeront-ils pour avoir des candidats ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 10 - 2012

Lors des élections législatives, des partis ont été accusés d'avoir monnayé la confection de leurs listes. Ils ne pourront en faire autant s'ils en ont eu l'intention à l'occasion de celles des municipales et assemblées de wilaya. L'opération de confection de ces listes ayant débuté, la quasi-totalité des formations se rendent compte en effet que les candidats à la candidature ne se bousculent pas aux portes de leurs sièges et permanences. Même le Front de libération nationale (FLN) peine en de nombreuses villes et localités à réunir le nombre de candidatures exigibles. Une situation qui fait dire ironiquement au citoyen lambda qu'après avoir exigé la « chkara » aux candidats à la députation, les partis vont devoir payer pour boucler leurs listes des locales.
Certains responsables partisans conviennent que les scores enregistrés par leurs partis respectifs au scrutin des législatives ne motivent pas les candidats potentiels qu'ils ont approchés pour les convaincre de s'enrôler sous leurs bannières. A cela ils ajoutent que le statut d'élu local n'a pas le même attrait que celui d'élu parlementaire qui ouvre droit à de mirifiques avantages et privilèges. Certainement que ces deux raisons sont à la base de quelques réticences ou refus auxquels ont été confrontés les partis. Elles n'expliquent pas à elles seules l'absence d'engouement qui rend si problématique pour les partis la confection de leurs listes électorales.
Il n'y a pas pléthore de candidatures aux élections locales parce que prosaïquement peu de citoyens estiment que les élus locaux dans le pays ont les prérogatives et les pouvoirs de concrétiser les attentes de leurs concitoyens des localités dont ils ont la charge théorique. Etre maire ou membre de l'exécutif communal expose à être le bouc émissaire et victime expiatoire d'une gestion locale qui se conçoit et se décide non dans les délibérations de l'exécutif communal, mais dans les cabinets ministériels, celui du wali ou dans le bureau du chef de daïra. Sans occulter le fait que des élus locaux font preuve d'impéritie totale dans l'exercice de leur mandat électif, les uns par incompétence, d'autres préoccupés à se servir ou à satisfaire leurs proches et clientèles.
Il ne faut pas mettre tout ce qui va mal en matière de prise en charge des problèmes locaux au compte des mairies et des élus qui en ont les responsabilités. Le code communal ligote et désarme les compétences qui existent et tentent de secouer le joug administratif que leur impose ce code communal. Les citoyens susceptibles de faire des élus locaux crédibles par leur compétence, expérience et dévouement à la chose publique sont conscients de cette réalité et l'on comprend le peu d'empressement qu'ils manifestent aux sollicitations que leur font les partis.
Si la majorité des partis qui activent dans le pays a décidé de prendre part aux élections locales, l'on sait déjà que bien peu parviendront à constituer des listes à travers toutes les wilayas du pays, faute de l'ancrage populaire indispensable pour leur rendre possible le challenge. L'exercice leur sera d'autant mission impossible que la vocation à être maire ou élu local ne fait plus recette comme ils le constatent dans leur quête aux candidatures.


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