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Commerce informel : 90% des plantes vendues échappent au contrôle
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 10 - 2012

En dépit des mises en garde de la direction du commerce et des prix, DCP, l'activité commerciale versée dans la vente d'herbes médicinales a tendance à basculer vers la transformation de boutiques en de véritables cabinets de consultations, voire parfois en cliniques. A Oran, la simple opération de vente des produits cède peu à peu sa place à des auscultations illicites, dans le domaine de la dermatologie notamment, effectuées par des pseudo-herboristes. Selon des sources hospitalières, plus de 60 cas d'intoxication par les plantes dites médicinales ont été enregistrés à Oran depuis le début de l'année.
Pour les patients qui se bousculent au portillon, l'argumentaire de l'herbe naturelle, qui ne pourrait pas causer plus de mal, est souvent mis en avance. Les dermatologues de la place d'Oran ont tiré la sonnette d'alarme pour démentir catégoriquement cet argument en insistant sur la médication anarchique aux herbes. Ils ont souligné que 90% des plantes vendues par les herboristes ne sont pas soumises au préalable à des contrôles. Le Dr Mohamed Berradouane, spécialiste en dermatologie à l'établissement hospitalier Mustapha Pacha, a mis en garde vendredi à Alger contre la médication anarchique aux herbes.
Il a expliqué en marge de la deuxième journée du 24ème congrès national et 19ème maghrébin de dermatologie que «chaque herbe était constituée d'une partie verte, d'une autre sèche et des racines et que chacune de ces composantes présentait des aspects bénéfiques et nocifs, en avertissant contre leur utilisation sans consultation des spécialistes en la matière», avant d'ajouter que «la médication aux herbes nécessite une connaissance suffisante sur les propriétés, les indications et les effets secondaires de ces produits. Même si certains malades préfèrent recourir aux plantes médicinales pour leurs bienfaits, ils ne doivent pas ignorer leurs méfaits et leurs complications et ne doivent surtout pas les utiliser pour le traitement de certaines affections difficiles comme les tumeurs et le psoriasis». Il a également déploré que « les instances officielles ont laissé chambre libre à la propagation de ce phénomène».
Pour sa part, le docteur Kamel Messaoud Nacer, spécialiste en dermatologie, installé à Oran, a expliqué que «nombre de personnes sollicitent les conseils des magasins de vente des herbes naturelles et médicinales plus particulièrement lorsque la médecine moderne s'est montrée, pour de multiples raisons, impuissante à guérir le mal dont elles souffrent. Mais le plus inquiétant est que certains patients préfèrent s'adresser directement à ces commerces au premier malaise sans en référer à un spécialiste ni même effectuer les analyses biologiques nécessaires pour déterminer le type de maladie qui les affecte. L'utilisation des plantes médicinales doit répondre à des normes et à des dosages exacts. Dans certains cas, les plantes peuvent être toxiques et d'autres carrément nocives en interaction avec d'autres plantes, des médicaments ou des suppléments».
Il ressort de la mise en garde des médecins spécialistes en la matière, l'importance du contrôle du commerce informel des préparations à base d'herbes dites médicinales et la pullulation des centres de soins par médecine dite alternative. Ils insistent sur le fait que la plupart des plantes vendues ne sont pas soumises à des contrôles de qualité, d'autant que certaines d'entre elles peuvent être dangereuses à la consommation et souvent avec effet retardé.


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