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Ghardaïa : Trop cher le mouton
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 10 - 2012

A quelques jours de l'Aïd El-Adha, les citoyens affluent vers les hangars et garages «clandestins», abritant des quantités de moutons. Une ambiance particulière anime, actuellement, la périphérie de la ville de Ghardaïa. Les brouhahas, joie des enfants et odeurs nauséabondes des écuries, qui poussent comme des champignons, annoncent l'approche de la fête du sacrifice. Les abris dans lesquels on trouve des moutons de tous gabarits accueillent des milliers d'acheteurs. «De 35.000 à 45.000 DA, pour une petite brebis et de 45.000 à 75.000 DA, pour un gros bélier». L'effervescence règne déjà dans les divers hangars à travers la ville et elle le sera davantage dans les jours à venir. Les points de vente habituels spécialisés dans la vente des moutons sont prisés par les premiers acheteurs.
Pour ce père de famille, «les moutons de cette année sont plus chers et dépassent largement les bourses des familles moyennes», dit-il. «Je préfère, souligne de son côté Brahim père de huit enfants, faire pour cette année l'impasse sur le mouton. Toutefois, si le vendeur accepte que je le paye par tranches, je me permettrais d'acheter une petite brebis, juste de quoi satisfaire mes enfants», ajoute-t-il. «Avant d'avoir des enfants, j'avais l'habitude d'acheter des moutons sans voir le prix, mais ces dernières années, je me suis rabattu sur les moutons les moins chers possible ou la volaille», conclut-il. Mais malgré les prix et les dépenses de plus en plus nombreuses, certaines familles ne peuvent se priver, quoi qu'il en soit, d'acheter le mouton de l'Aïd. «Dépenser pour l'achat d'un mouton par an est une tradition, les enfants attendent cette fête avec impatience», nous confie une mère de famille. Cependant, beaucoup de parents se plaignent de la cherté des prix. Souvent, certains ménages se rabattent sur les crédits pour ne pas priver leurs enfants du plaisir. Si certaines familles règlent leurs problèmes grâce aux crédits, d'autres n'arrivent pas à s'en sortir en accumulant frais de Ramadhan, vacances, Aïd et rentrée scolaire. Malheureusement, certains vendeurs profitent de l'aubaine pour imposer leurs prix. Résultat, de plus en plus de familles s'endettent et font des sacrifices pour faire plaisir aux enfants. «Il faut savoir que l'achat d'un mouton à l'occasion de l'Aïd El-Kébir est une tradition solidement ancrée dans les habitudes du monde musulman», affirme un imam et sociologue à Ghardaïa. Dans ce genre de fêtes, les familles à ressources financières limitées se retrouvent dans une situation on ne peut plus délicate. Elles sont obligées de s'endetter pour faire plaisir à leurs enfants et avant tout à leur entourage. Les parents se sentent, par conséquent, malheureux alors qu'à l'origine, l'Aïd El-Adha est une occasion de bonheur même pour les plus pauvres.

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