Après une brève pause, scrutin oblige, le cycle des briefings quotidiens de l'exécutif a repris dimanche. Divers sujets ont été évoqués. Parmi lesquels, la réhabilitation de l'hôtel de ville. Selon la situation des lieux communiquée au wali, la bâtisse vient d'être complètement évacuée et est désormais prête à toute opération d'expertise technique pour établir une étude relative au confortement, la rénovation et la mise en valeur de cette structure centenaire. Des directives données, lors de la réunion, par le chef de l'exécutif aux responsables concernés, il ressort que le projet pourrait bien être attribué à une entreprise italienne, qui réalise actuellement des travaux de réhabilitation d'immeubles au centre-ville d'Oran. Il est à noter que ce projet entre dans le cadre d'une opération de «réhabilitation du vieux bâti», chapeautée par la DUCH, qui prévoit également une prise en charge similaire pour le siège du consulat des Etats-Unis, sis au Front de mer (cette structure a été incorporée dernièrement dans le sommier de consistance de la présidence de la République, rappelle-t-on), et ce en attendant l'inscription d'autres structures dans ce même programme. Les seuls services qui restaient jusque-là dans le désormais ancien siège de la mairie d'Oran, le cabinet et le secrétariat général, devaient être transférés également, à titre provisoire, dans l'ancienne résidence du président d'APC sise au boulevard de l'ANP, mitoyenne au jardin municipal à M'dina J'dida. L'édifice, un joyau architectural construit en 1886, se distingue par sa rampe d'escalier en marbre rare où sont érigés des statues de deux lions en bronze, d'une belle mosaïque, d'une verrière à l'entrée principale, d'une toiture en ardoise et des cimaises d'œuvres d'arts relatant les différentes légendes liées au nom de la ville d'Oran (Wahran). A noter que l'hôtel de ville d'Oran est un monument encore non classé. Dans le même contexte, le wali a donné de fermes instructions pour que soit livré le «Châteauneuf» avant la fin de l'année 2014. Pour ce faire, une entreprise «superpuissante», pour reprendre le chef de l'exécutif local, sera désignée pour mener à bout l'opération d'achèvement de cet immense bâtiment, demeuré à l'état de carcasse depuis des lustres. Dans un tout autre chapitre, le wali a instruit les responsables concernés pour prospecter une bâtisse qui soit adéquate pour abriter une nouvelle brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ), dont la wilaya d'Oran vient d'être dotée, à la faveur d'une promesse faite par le directeur général de la DGSN, le général major Abdelghani Hamel lors de sa dernière visite à Oran. A priori, deux locaux situés à Aïn El-Beïda (la caserne de la garde communale) et à Haï Nedjma (ex-Chteïbo) correspondent aux exigences, pour peu qu'ils soient réhabilités et réaménagés, selon le débat qui a eu lieu lors du briefing. «Débrouillez-vous pour trouver un lieu approprié; nous ne voulons surtout pas perdre cet important acquis (la BMPJ)».
