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Notre supplément économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : A la frontière de tous les périls
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 01 - 2013


Tiguentourine. En quelques jours, il a plu des coups durs dans ce lieu qui a acquis, sans le vouloir, une très mauvaise célébrité planétaire. Une frontière violée par un groupe terroriste multinational qui aura accompli, à notre détriment, une terrible et sanglante équipée. Un site gazier occupé et miné et surtout, surtout des otages tués. Le pire des scénarios auquel on a réchappé dans les années 90, alors qu'il était plus ou moins imaginable, nous surprend en 2013 dans une sorte de dolence politique et institutionnelle ou paralysie pour être plus cru inquiétante. Dans un contexte de guerre au Mali, de Françafrique à peine relookée mais insidieusement hantée par le péril jaune qui grignote les derniers pré-carrés et d'une Libye durablement troublée, on a eu droit à la « totale ». C'est comme s'étaient retrouvés en un espace relativement réduit et pendant un temps qui a semblé une éternité la somme de tous les périls. Sur des frontières rendues menaçantes par une déstabilisation de la Libye qui met le Sahel sens dessus-dessous. On le savait. On s'en inquiétait. On n'a pas pu empêcher le sale coup. Et c'est cela qui devient le plus important. Savoir est censé permettre de mettre en œuvre des actions, se préparer et se prémunir. Bien sûr, il n'existe pas de risque zéro. Mais certains risques sont tellement graves qu'il convient de chercher le zéro. Constamment. Aujourd'hui, des entreprises pétro-gazières rapatrient leur personnel au moment même hasard du calendrier où l'assemblée nationale s'apprêtaient à voter la nouvelle loi sur les hydrocarbures censée les attirer davantage grâce à un allégement de la fiscalité et diverses incitations. Les braves militants anti-gaz de schiste qui avaient plus ou moins réussi à imposer un débat sur le sujet savent désormais que celui-ci passe au second. Les anti-schistes parlaient beaucoup de sécurité. On en parle désormais encore plus mais en rapport avec ce qui s'est passé à Tinguentourine. Et il faut en parler sérieusement. Plus que jamais, il faut refuser une certaine tendance maladive à imputer ce qui arrive à une incapacité génétique ou congénitale algérienne. Cela n'explique rien, cela permet, tout en insultant, de faire diversion et d'éviter de poser les questions sur les responsabilités, sur la validité des dispositifs de sécurité mis en œuvre et sur les raisons politiques d'une impotence institutionnelle qui fait que l'Algérie ne sait plus faire aujourd'hui ce qu'elle faisait bien il y a trois décennies. La question de la sécurité est centrale. Elle n'est pas purement technique. Elle a de lourds aspects politiques liés à un fonctionnement sous-performant de l'Etat. Il faut auditer, non seulement, la centrale de Tiguentourine mais aussi l'ensemble du fonctionnement de l'Etat, de l'économie et du pays.

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