Une information judiciaire a été ouverte hier pour «assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs», trois jours après la mort à Haï Nedjma, dans la commune de Mansourah, du jeune M.H., marié (un enfant), originaire de Naama, tué à l'âgé de 24 ans d'un coup de couteau baïonnette au thorax. Selon des sources sécuritaires très proches de l'enquête, la victime qui était venue deux jours auparavant pour rendre visite à un de ses proches malade résidant à Haï Nedjma, a été agressée à bord d'un véhicule par deux individus cagoulés, vers 20 heures 30, tout près du domicile de ses proches. Le jeune homme a été frappé d'un seul coup de couteau entre les côtes, qui lui a été fatal. Il a succombé à ses blessures avant même son admission aux UMC du CHU de Tlemcen. Les policiers s'attelaient jeudi à recueillir des témoignages pour le signalement des auteurs présumés du coup de couteau. «Il ne s'agit pas d'un affrontement entre des jeunes. Pour l'instant, le mobile est un point d'interrogation», a précisé à notre journal un policier. «On travaille d'arrache-pied pour arrêter les auteurs le plus rapidement possible et les mettre hors d'état de nuire», a-t-il ajouté. L'enquête a été confiée à la sûreté de daïra de Mansourah. Les habitants de Mansourah et le mouvement associatif ont condamné avec la plus grande fermeté cet acte odieux et gratuit. Les proches de la victime attendent avec impatience les résultats de cette enquête. S'agit-il d'une vengeance ? Ou d'un règlement de compte ? L'enquête le dira
