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Mais où est donc passé Chouayb?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 02 - 2014

Nous sommes 38 millions d'âmes à vivre sur cette terre. Néanmoins, seulement quatre noms courent sur toutes les lèvres ces jours-ci, seuls ces noms occupent les esprits ; si bien que toutes les discussions actuelles se font et se défont autour de ces seuls noms. Bouteflika, Saïd, Toufik et le dernier venu au club, Amar Saâdani.
Le premier préside l'Algérie depuis15 ans, on l'appelle par son nom. Si vous dites Bouteflika, personne ne vous demandera de préciser car tout le monde sait de qui vous parlez. C'est tout à fait normal, car il n'y a qu'un président après tout. Le second, c'est son frère Saïd qui, arrivé avec lui, continue à l'accompagner. Celui-là, on l'appelle par son prénom. Dites Saïd et personne ne vous demandera lequel, car tous penseront au frère du président. Pourtant ils sont des dizaines de milliers à porter ce prénom chez nous.
Le troisième n'a même pas besoin qu'on connaisse son véritable nom ou prénom. Même un surnom suffit, d'ailleurs beaucoup d'Algériens ne savent même pas si Toufik est un nom, un prénom, un surnom ou autre chose. Et, bien que peu d'Algériens puissent se vanter de l'avoir vu ou côtoyé, tous lui reconnaissent une grande puissance. Pour le quatrième, les Algériens se sentent obligés de décliner nom et prénom, tellement il est nouveau. Si vous dites seulement Amar, personne ne devine de qui vous parlez. Il y en a tellement ! Si vous dites seulement Saâdani, beaucoup penseront à leur voisin d'abord, à leur collègue ou à leur épicier du coin. Rares sont ceux qui peuvent faire l'effort de monter un peu plus haut. Mais si vous dites Amar Saâdani, vous avez la chance qu'un peu plus de la moitié de vos interlocuteurs sachent de qui il est question. Aussi, les Algériens préfèrent l'appeler par son nom et son prénom en y ajoutant une prière pour que vous compreniez. Mais, en dépit de cet anonymat presque complet, Amar Saâdani est entré dans les discussions les plus folles et les débats les plus irritants qu'ait connus l'Algérie depuis son indépendance. Depuis peu, avec les trois autres, il est sur toutes les lèvres.
Le cinquième, car il existe un cinquième bien sûr, personne n'en parle. Ni dans les cafés, ni au travail, ni même dans les hautes sphères du pouvoir. Son ombre est toujours présente mais, comme si en parler pouvait être dangereux, personne n'ose en prononcer le nom. Cela fait si longtemps qu'on cache son nom aux gens ; que plus personne ne s'en souvient. Il était là pourtant avant Amar Saâdani, avant Toufik, avant Saïd et avant Bouteflika. Il était là avant Zeroual, avant Boudiaf, avant Chadli, avant Boumediene et avant Ben Bella. Il était là avant l'indépendance, avant l'Emir Abdelkader et aussi loin que l'on remonte dans notre histoire, on le trouve. Celui dont personne ne parle, ce cinquième qui manque à l'appel dans les discussions qui animent les gens, c'est le peuple, le petit peuple, celui que Sirat Boumediene avait passé une vie à le faire s'exprimer et qu'il appelait « Chouayb el khdim », le petit peuple serviteur ! Ce peuple, malheureusement, personne n'en parle alors qu'il est le premier et le dernier concerné tant par les élections prochaines que par les changements qui peuvent survenir à l'occasion de ces élections. Mais où est donc passé Chouayb ?


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