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Le directeur de campagne de Benflis : «Le FIS, c'est fini»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 04 - 2014

Le directeur de campagne du candidat Ali Benflis, Abdelkader Sallat, a exclu catégoriquement l'idée du retour ou de la réhabilitation du FIS dissous dans l'équation politique, si Ali Benflis est élu président. Sallat dira texto «le FIS, c'est fini».
Cette mise au point faite hier par le directeur de campagne d'Ali Benflis, au Forum d'El Moudjahid, vient ainsi mettre un terme aux suspicions quant à la réhabilitation du FIS sur la scène polititique. Mais, pour Abdelkader Sallat, personne ne peut empêcher les membres et les dirigeants de l'ex-FIS, ceux n'ayant pas participé à des actes de violence ou à l'effusion du sang, à exercer la politique. Il a précisé que la mouvance islamiste, qu'elle soit silencieuse ou bruyante, est là, et qu'on ne doit pas la négliger. Dans les détails, il explique qu'Ali Benflis n'a pas lancé un appel aux dirigeants de l'ex-FIS pour un retour sur la scène politique. «Ali Benflis est un homme de droit et soucieux du respect des droits de l'homme». Il enchaîne: «Sa démarche consiste à organiser un dialogue national auquel prendront part tous les partis et la société civile sans exclusion et sans marginalisation afin d'arriver à un règlement consensuel de la crise politique».
Il insiste sur un dialogue qui sera ouvert à toutes les composantes de la société et à tous les courants sans aucune exclusion, et ce pour arriver à une solution consensuelle. Un dialogue qui n'exclura nullement les familles des disparus, a-t-il souligné.
Ali Benflis veut approfondir le projet de la réconciliation nationale, qui reste, selon sa conception des choses, «insuffisant». Mais, avec deux principes fondamentaux: «en interdisant l'utilisation de la religion en politique et l'interdiction formelle de tout acte de violence».
Concernant la visite du secrétaire d'Etat américain John Kerry en Algérie, en pleine campagne électorale, elle est aux yeux du directeur de campagne de Ali Benflis, une visite normale, «une tournée régionale» et «une visite déjà préprogrammée depuis longtemps».
Pour Abdelkader Sallat, interpréter la visite de John Kerry comme un soutien au président sortant, c'est aller un peu vite en besogne. «Certes, les Etats-Unis ainsi que d'autres pays ont le droit de s'informer sur le déroulement, la transparence, la crédibilité des élections, mais ni Washington, ni Paris, ni Doha n'ont le droit de choisir un président pour l'Algérie, le choix revient exclusivement au peuple algérien», a-t-il souligné.
Benflis est contre une période de transition qui entraînera le gel des institutions. Il est pour une transition générationnelle, en créant un pont avec la génération de Novembre. Cette dernière doit remettre le flambeau à celle d'aujourd'hui. Pour ce qui est du rôle de l'armée, Abdelkader Sallat a précisé que le rôle de l'armée dans la Constitution est clairement défini «elle n'intervient pas dans le choix des présidents» ou «dans l'action politique». Mais seulement, a-t-il ajouté, elle est obligée de s'intéresser à la crédibilité des institutions. L'armée a intérêt d'avoir des institutions crédibles à l'issue d'un scrutin transparent. Il explique: «lorsqu'une institution n'est pas crédible, elle est rejetée par le peuple, et si elle rejetée par la violence, ce que nous ne souhaitons pas, c'est l'armée qui doit remettre en ordre, c'est le pompier de la nation», a-t-il précisé.
En niant l'implication des militants du candidat d'Ali Benflis dans des actes perturbant le meeting de la direction de campagne de Bouteflika, Abdelkader Sallat a préféré parler de dépassements flagrants, preuves à l'appui, lors de cette campagne électorale. Il a commencé par le 1er ministre Abdelmalek Sellal qui anime une campagne électorale «avec le costume de l'administration». Il a fustigé le staff gouvernemental qui est en campagne en faveur du président sortant.
Abordant le programme d'Ali Benflis, le directeur de la campagne précise que les deux principaux axes reposent sur l'indépendance de la justice et la révision de la loi sur la corruption.
Car, selon Sallat, la loi contre la corruption de 2006 encourage la corruption au lieu de la répression. «La corruption est devenue un délit avec une peine ne dépassant pas les 10 ans, alors qu'elle était criminalisée auparavant».
Pour Sallat, il faut durcir la répression mais aussi juguler les causes de la corruption par la transparence de l'action publique. L'autre promesse de Benflis est de rajeunir l'administration en intégrant les jeunes dans les plus hautes fonctions de l'Etat. Sallat termine «Si Benflis est président, son gouvernement sera constitué majoritairement de jeunes».


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