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«Le retour de l'ex-Fis est exclu»
Abdelkader Sallat, directeur de campagne de Benflis
Publié dans La Tribune le 03 - 04 - 2014

M. Sallat, qui était l'invité du forum d'El Moudjahid, a affirmé, en outre, qu'en annonçant sa candidature à la présidentielle, Benflis n'a pas adressé d'invitation à ce parti pour le rejoindre, mais, nuançant ses propos, il ajoute qu'il a fait siennes toutes les lois, à commencer par la loi sur la rahma, la concorde civile et la charte de la paix et la réconciliation nationale. Il a estimé que «la loi sur la réconciliation nationale nécessite un approfondissement, car il ya des engagements de l'Etat qu'il faudra honorer».
Selon lui, il y a lieu de faire un distinguo entre les personnes qui ont été reconnues coupables d'actes de violence et ont du sang sur les mains, ce qui les disqualifie d'office du jeu politique. Mais, d'autre part, «le Fis a été dissous mais sa base existe toujours, ceci est une réalité qu'on ne va pas nier». Et pour ceux qui ne sont pas impliqués dans ce genre d'actes, ils doivent s'insérer dans un cadre légal, notamment le rejet de la violence. «Les victimes de la tragédie nationale ne sont pas exclus du débat politique», a-t-il précisé.
Interrogé ensuite sur les dessous de la visite du secrétaire d'Etat américain, le représentant du candidat Benflis a rappelé que cette visite était programmée depuis un temps déjà, et que c'est «aller vite en besogne que de la lier au calendrier électoral». «Les Etats-Unis, comme tous nos autres partenaires, ont le droit de s'informer des conditions de la tenue de l'élection présidentielle», a-t-il affirmé, notant qu'«en tout cas, cette élection ne se décide pas ailleurs qu'en Algérie».
Aux appels à une période de transition lancés par certains acteurs politiques, le directeur de campagne de Benflis a estimé que la réponse dépend de ce qu'il est entendu par transition : «Si c'est le gel des institutions, c'est non. Si c'est une transition générationnelle, oui.» «Nous sommes pour la transition visant à insérer l'Algérie dans la modernité», a ajouté M. Sallat. Au sujet encore de l'absence de Ali Benflis durant la dernière décennie, il devait rappeler qu'en 2004 le pays était divisé, le FLN, les institutions et le
Parlement l'étaient également. Et devant ces résultats Ali Benflis «a préféré prendre la décision de la sagesse, surtout que les médias étaient muselés directement ou indirectement», aussi, a-t-il ajouté, sur un ton solennel : «Benflis n'a pas déserté le terrain politique», voulant pour preuve l'élan spontané de ses soutiens dès son annonce de candidature.
Le représentant de Benflis s'est insurgé contre les accusations concernant les événements ayant eu lieu durant cette campagne électorale, s'interrogeant sur les raisons ayant emmené certains à pointer du doigt un candidat sans les autres, mais aussi, en demandant des preuves sur l'implication du candidat ou de ses sympathisants. Mais d'après lui, si «ces événements restent marginaux et sans gravité, le but recherché par leurs initiateurs est d'altérer l'image de
Benflis». En tout état de cause, il devait rappeler l'existence d'un communiqué dénonçant ces actes et les orientations de Benflis à son staff durant la campagne afin d'«être à la limite de l'élégance et de la correction». Idem pour la campagne, pour laquelle il a demandé à tous ses soutiens et sympathisants de «s'abstenir de verser les liquidités aux permanences électorales, mais de procéder au payement des frais de campagne, notamment les affiches et les salles». Abdelkader Sallat, a fait état d'une aide de l'Etat d'un montant de 15 millions de dinars qui aurait été débloqué au profit de Benflis. Quand aux irrégularités constatées, il devait relever que «tout le gouvernement s'est transformé en staff de campagne pour le président-candidat». Ces irrégularités comme tant d'autres, qu'il a cité ont bien été transmises aux commissions de supervision et de surveillance des élections, a-t-il indiqué.
Et tout en se refusant de commenter la dernière déclaration de Mouloud Hamrouche, M. Sallat a d'abord rappelé les missions constitutionnelles de l'ANP, en tant que «défenseur de l'intégrité du pays» et, en dernier lieu «le pompier de la nation», estimant que la légitimité des institutions, surtout celles élues, ne peuvent pas la laisser indifférente, «mais cela ne veut pas dire qu'elle intervient dans le choix du président».
D'autre part, il se refusera à un face à face tel que suggéré par une candidate à l'élection, et expliqué que «la candidature de Benflis répond à un besoin de changement et une aspiration du peuple, pour le délivrer de la bureaucratie et de la corruption». Aussi, a-t-il réitéré l'appel au peuple pour défendre pacifiquement ses voix. «La décision d'interdiction des marches à Alger, après le 14 juin 2001, est intervenue en Conseil des ministres en réponse à des informations faisant état de préparatifs d'attentats à la bombe d'une partie. Et si la décision a été prise au titre de l'état d'urgence, qu'est ce qui avait empêché les gouvernements successifs de l'abroger», s'est interrogé l'intervenant.
Enfin, M. Sallat a rappelé les positions du candidat Benflis dans diverses domaines, la loi 49/51%, le Sahara occidental, et la situation en Crimée. A. R.


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