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Ex-ambassadeur de France en Andorre : Zaïr Kedadouche, dépose plainte contre le Quai d'Orsay
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 06 - 2014

L'ex-ambassadeur de France en Andorre, Zaïr Kedadouche, qui a démissionné en mars, se disant victime de discriminations raciale, a indiqué, mercredi avoir déposé plainte contre le ministère des Affaires étrangères. »Face aux souffrances, aux blessures, aux vexations, (...) je suis entré en dissidence», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. «La France n'est pas raciste mais une petite élite de l'Administration française n'aime pas les gens qui ont des origines immigrées », a-t-il dit. Né à Tourcoing (Nord) dans une famille d'origine algérienne, ancien footballeur et ex-élu de la commune d'Aubervilliers, Zaïr Kedadouche a démissionné du Quai d'Orsay, en se disant victime d'un «racisme abject», des accusations que le ministère a, vivement, démenties. La plainte a été envoyée le 22 mai au procureur de la République de Paris, a précisé son avocat Me Laurent Hincker.
«SOS Racisme», qui soutient M. Kedadouche, a lancé une pétition pour demander aux parlementaires d'ouvrir une commission d'enquête ou une mission d'information sur les discriminations sociales et raciales, dans la fonction publique et l'audiovisuel public, a indiqué son porte-parole Ibrahim Sorel-Keita.
Dans sa lettre de démission, adressée au président de la République, François Hollande, l'ex-ambassadeur explique, longuement, ce qu'il considère être de la discrimination à son égard, de la part de l'Administration du Quai d'Orsay. «Certains dirigeants du Quai d'Orsay considèrent mon origine et mon nom comme un handicap, alors qu'il peut s'agir d'un atout, considérable, aux yeux de toute administration des Affaires étrangères, au sein de nos grands pays partenaires», avait-il déclaré.
Plus encore, il expliquait, dans sa lettre de démission, que « l'Administration du Quai m'a demandé de changer ma première affectation, prévue à Anvers, car « mon nom arabe serait une erreur de casting, au regard de l'importance de l'extrême droite, en Flandres » et pourrait « être ressentie comme une provocation au regard de la communauté juive, importante, à Anvers ».
Il avait rappelé qu'une précédente lettre, adressée en 2008, au Quai d'Orsay et à l'Elysée, à l'époque de Nicolas Sarkozy, avait été ignorée et qu'aucune réponse ou action n'a été menée, ne serait-ce que pour enquêter sur les faits rapportés par le concerné. Il avait, également, rapporté que sa nomination comme ambassadeur de France en Andorre, n'a pas été acceptée par certains hauts responsables «dont le premier conseiller de l'ambassade» et que «des ordres ont été donnés afin que je ne sois pas traité, à l'instar de mon prédécesseur».
Ni les sanctions réclamées, ni la proposition de constituer une commission d'enquête parlementaire «sur le Quai, mais aussi sur les autres administrations (…) dans le but de voir comment valoriser les parcours professionnels des femmes et des Français issus de l'immigration», n'ayant été prises en charge, Zaïr Kedadouche a donc décidé de porter l'affaire devant la justice.


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