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A quoi servent les réunions de l'OPEP ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 06 - 2014

Les pays exportateurs de pétrole se sont réunis le mercredi 11 juin pour confirmer le statu quo sur leur production car les prix du brut sont à un niveau confortable pour les pays producteurs et consommateurs ainsi que pour l'industrie pétrolière devait déclarer la veille Ali al-Nouaïmi qui ne s'attendait à aucune décision sur le plafond de production, fixé à 30 millions de barils par jour (mb/j) depuis fin 2011.
Ils n'ont pas non plus trancher sur la succession de leur président, préférant reconduire l'actuel pour une autre année. Cette reconduction du Libyen Abdallah El -Badri a déjà fait l'objet en décembre dernier d'une longue discussion entre l'Arabie Saoudite, l'Iran et l'Irak. Discussion qui s'est terminée en queue de poisson faute d'un accord. Le Brent qui oscille entre 105 et 110 dollars le baril est jugé idéal par l'Arabie Saoudite, et c'est l'essentiel selon toute vraisemblance. La discussion sur la situation en Irak et celle de la Libye semble ne pas préoccuper outre mesure la corporation. La Libye, dont le secteur pétrolier est grandement perturbé par la crise politique, produit actuellement moins de 200.000 barils par jour, contre une capacité de 1,5 mb/j. En plus, l'espoir d'une résolution rapide des problèmes pétroliers s'est lentement évaporé ces derniers mois, bien au contraire, la situation se dégrade. La forte baisse de la production libyenne évite, pour l'instant, aux autres membres du cartel d'avoir à faire de la place à l'Irak et à l'Iran, deux pays qui ambitionnent de revenir en force sur les marchés mondiaux du pétrole. Si les sanctions occidentales contre l'Iran sont levées, le pays compte revenir «en moins de trois mois» à ses pleines capacités de production, soit 4 mb/j, a affirmé mardi M. Zanganeh. L'Irak vise quant à lui une production moyenne de 3,6-3,7 mbj en 2014. Mais ce pays est lui-même entravé par une montée des violences, dont a témoigné mardi la prise par des jihadistes de Mossoul, la deuxième ville du pays. Et même si l'objectif de l'Irak semble ambitieux et que la levée des sanctions contre l'Iran reste incertaine, l'Arabie Saoudite a récemment réitéré être prête à couvrir tout manque sur le marché, ont relevé de nombreux observateurs. C'est ainsi que l'Arabie saoudite joue le rôle de banque centrale du pétrole en augmentant ou réduisant sa production selon l'évolution de l'offre mondiale pour maintenir les prix stables et surtout qui l'arrange. Il faut rappeler par ailleurs que dans son dernier rapport mensuel, l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a estimé que l'OPEP devrait augmenter sa production de 900.000 barils par jour par rapport à ses niveaux d'avril (29,9 mbj) pour satisfaire une demande en hausse au troisième trimestre 2014. Pourquoi cette guéguerre interne entre l'Arabie Saoudite d'une part et l'alliance Iran /Irak de l'autre ? Depuis le contre choc pétrolier de 1986, à qui profitent en définitif les actions de l'OPEP ?
L'ARABIE SAOUDITE EST ACCULEE
Les tendances actuelles du marché de l'énergie ne sont pas bonnes pour l'Arabie Saoudite. Pour commencer, l'Agence internationale de l'Energie a publié récemment des projections qui indiquent que les Etats-Unis pourraient bien rafler au géant pétrolier du Golfe la première place de producteur de la première énergie mondiale à l'horizon 2020. Mi-mai 2013, cette même agence a révélé que l'Amérique du Nord, grâce au développement rapide de son industrie pétrolière de nouvelle génération, devrait dominer la production globale de pétrole dans les cinq années qui viennent. Ces développements imprévus ne représentent pas seulement un coup porté au prestige de l'Arabie saoudite, mais également une menace potentielle à l'encontre de la prospérité économique du pays sur le long terme et tout particulièrement dans le contexte actuel post-printemps arabe, qui voit une augmentation des dépenses gouvernementales. Mais si l'avenir du royaume apparaît décidément sombre, sa réponse apparaît des plus confuses. Il faut ajouter à cela la pression du Congrès américain sur la maison blanche pour créer une équipe rattachée au ministère de la justice dont les objectifs sont d'enquêter sur les mécanismes des prix et sur éventuellement, les manipulations des cours du pétrole même aux Etats Unis. Ce projet non encore validé, prévoit non seulement de se passer de l'Arabie Saoudite mais aussi la possibilité de poursuivre en justice les pays membres de l ́OPEP au nom des lois antitrust. L'AIE, la même année avait averti que toute initiative pour freiner la production pétrolière mondiale pourrait se révéler contreproductive pour l ́économie mondiale. Ce pays a toujours manœuvré en utilisant son droit de veto pour un prix qui l'arrange au détriment des autres membres dont les recettes pétrolières restent vitales pour leur développement économique. Quel est justement ce prix?
Si l'on se réfère à l'Arab Petroleum Investments Corporation, le prix qui arrange les Saoudiens se situerait autour de 94 dollars le baril, soit moins que le prix actuel du Brent. Or L'Iran par exemple a besoin de vendre son baril à 125 dollars pour qu'il soit rentable, ce qui explique la guerre que se livrent l'Iran et l'Arabie Saoudite au sein de l'Opep. Mais en l'absence de réformes politiques profondes qui seules pourraient fournir à l'Arabie Saoudite d'autres sources de revenu, ce prix de revient va sûrement selon cette même Corporation en augmentant. Cette rivalité entre des membres d'une même organisation n'est pas une dispute théorique. Elle pourrait avoir de sérieuses implications sur le futur de l'économie mondiale. Que l'Arabie Saoudite le veuille ou non et elle ne le veut certainement pas, le marché global de l'énergie va s'ouvrir de plus en plus à la concurrence. Dans un marché concurrentiel, le pétrole doit être fourni par tous les producteurs en tenant compte à la fois de leurs réserves géologiques et de leurs marges. Il y a quelque chose de profondément malsain de voir les Etats-Unis, qui disposent d'environ 2% des réserves conventionnelles de pétrole produire plus de barils par jour que l'Arabie Saoudite.
L'ALLIANCE IRAN/IRAK EST LA GOUTTE QUI FAIT DEBORDER LE VASE.
Avec cette légère ouverture économique du monde occidental envers les Iranien, ils se sont rapprochés des Irakiens pour une alliance afin qu'à long terme ils prendraient le contrôle de l'OPEP et donc écarteraient le veto Saoudien sur les prix. Il faut dire que L'Irak a encore de nombreux défis à relever pour devenir le géant pétrolier qu'il ambitionne d'être d'ici quelques années. Le potentiel pétrolier de l'Irak est très important : au coude à coude avec l'Iran pour la position de deuxième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le pays possède 9% des réserves mondiales d'or noir, selon la BP Statistical Review of World Energy. L'Irak est au pétrole conventionnel ce que les Etats-Unis sont au pétrole non conventionnel. Les exportations irakiennes de brut ont en effet bondi entre 2010 et 2012, passant de 1,88 million de barils par jour (mbj) à 2,4 mbj fin 2012, selon Thamir Ghadhban, ancien ministre irakien du Pétrole et aujourd'hui proche conseiller du Premier ministre Nouri Al-Maliki. Et l'Irak ne compte pas s'arrêter en si bon chemin : le pays ambitionne de porter sa production à 4,5 mbj fin 2014 et à 9 mbj en 2020, contre 3,4 mbj actuellement, d'après la Stratégie énergétique nationale intégrée (INES) présentée par le gouvernement fédéral irakien. Cet objectif est jugé trop ambitieux par certains observateurs, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) envisageant par exemple une production irakienne de 6 mbj en 2020.Mais le gouvernement de Nouri El Maliki est décidé de surmonter tous les obstacles. Le pays doit notamment améliorer ses infrastructures, à la fois pour apporter de l'eau sur les sites pétroliers et pour exporter le pétrole. Ces infrastructures sont l'une des clefs pour augmenter les exportations. De nouveaux oléoducs vont être construits, L'objectif est de porter la capacité d'exportation de pétrole au sud du pays : d'où sort la grande majorité du brut irakien : 3,8 mbj actuellement à 6,8 mbj en 2017. La bureaucratie crée beaucoup de frustrations chez les compagnies internationales qui se plaignaient des délais requis pour obtenir des visas ou réaliser les importations de matériaux nécessaires. Quant à la sécurité, elle reste une source d'inquiétude pour les entreprises même si le nombre d'incidents reste faible, comparé au pic de 2006-2007 où de nombreux oléoducs ont été attaqués. En ce qui concerne l'épineuse question des relations entre le gouvernement fédéral irakien et le gouvernement régional du Kurdistan, les autorités de la région autonome Kurdistan ont récemment signé plusieurs accords de prospection pétrolière avec des compagnies étrangères, contre l'avis du gouvernement central de Bagdad, qui les juge illégaux. Les diplomates et les spécialistes estiment que les problèmes entre Bagdad et la région autonome kurde, dotée d'une grande partie des réserves de brut du pays, sont l'une des plus lourdes menaces pesant sur la stabilité à long terme du pays. Dans tous les cas de figures et en cas de la coopération entre l'Iran et l'Irak et la réalisation des objectifs prévus pour l'augmentation de la capacité de production du pétrole, l'on arrivera, à court terme à un chiffre susceptible de remettre en cause la suprématie de l'Arabie Saoudite sur les marchés mondiaux du pétrole, d'autant que ces deux pays disposent des réserves qui sont, a total, supérieures à celles de l'Arabie Saoudite.
EN DEPIT DES TURBULENCES POLITIQUES, L'IRAK A-T-IL LES MOYENS DE SA POLITIQUE ?
Ce pays est condamné à exploiter rationnellement son pétrole et gaz pour rehausser son statut et élever le niveau de sa population. Il a la capacité de produire de plus en plus de pétrole. Il a même un grand potentiel. Pendant plus de trois décennies, le pays a souffert de guerres dévastatrices et des sanctions internationales. Alors que sa production avait atteint 3,5 millions de barils/jour en 1979, elle vient tout juste de revenir à 3 millions de barils/jour. Pendant toute cette période, elle aura été inférieure au niveau atteint alors. Un tiers de la surface de l'Irak présente un grand potentiel d'exploitation de pétrole et de gaz mais il n'y a pas eu de campagne d'exploration pendant plus de 25 ans. Aujourd'hui, l'Irak s'est imposé comme le troisième exportateur mondial de pétrole, derrière l'Arabie saoudite et la Russie mais devant l'Iran. Quinze méga contrats ont déjà été signés. La production à Majnoun, un des champs pétroliers géants, va démarrer d'ici la fin de l'année. L'AIE se montre plus prudente que les autorités de Bagdad quant aux estimations et table sur une production de 6,1 mb/j en 2020 puis de 8,3 mb/j en 2035. Mais ce serait déjà énorme. S'il ne fallait retenir qu'un chiffre, ce serait celui-ci : la croissance de la production mondiale de pétrole d'ici à 2035 sera assuré à 45 % par l'Irak, à 42 % par d'autres pays de l'OPEP, et à 12 % par les pays non OPEP«, résume Fatih Birol, chef économiste à l'AIE, qui a dirigé l'Iraq Energy Outlook et qui était présent également à cette conférence de l'IFRI. Bagdad entend bien profiter de ce retour en force sur la scène pétrolière. Thamir Ghadhban a été le candidat de son pays au poste de secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). L'Equateur et l'Arabie saoudite, premier producteur mondial, sont également sur les rangs. L'Irak a des arguments: les pays du Golfe ont accumulé des milliards de dollars de réserve ces dernières années, Dans son esprit, les émirats pétroliers de la péninsule arabique ont plus que profité de l'affaissement de la production irakienne. À présent, «ils ont intérêt à les satisfaire.» Bagdad ne se sent, pour l'instant, lié par aucun quota de plafonnement de sa production. «Nous sommes membres de l'OPEP mais nous ne sommes pas dans le système de quota», explique l'ancien ministre. «Aujourd'hui, personne ne s'oppose à la hausse de notre production. Nous considérons que jusqu'à 3,5 mb/j, il n'y a pas de problème. Après, on discutera». D'ordinaire, l'OPEP veille à coller au plus près de la demande mondiale de pétrole pour maintenir des prix élevés. «Auparavant, il y avait un accord implicite selon lequel l'Iran et l'Irak maintenaient des productions équivalentes», indique-t-il. «Or aujourd'hui, l'Iran produit 4,2 mb/j. D'autres pays que nous, ont des projets pour augmenter leur capacité. Sur quels critères ? Il faudra qu'on en discute : la population ? Le besoin de rentrées financières ? Les réserves connues? En tout cas, nous n'avons aucune intention de quitter l'OPEP». Le choix du prochain secrétaire général n'étant pas encore fait. Tous les spécialistes estiment que la rivalité entre l'Irak et l'Arabie saoudite va s'exacerber dans les prochaines années.
Conclusion :
Le temps où les réunions des membres de l'OPEP faisaient retenir leur souffle aux grands raffineurs, aux automobilistes, argentiers et industriels occidentaux est révolu. Les années 70 et début 80, le moindre froncement de sourcils de son secrétaire général pouvait déclencher la foudre des marchés pétroliers. Aujourd'hui, les réunions de Vienne où siège ce club rassemblant douze pays, de la très conservatrice Arabie saoudite au très révolutionnaire Venezuela en passant par la République islamique d'Iran ont perdu de leur fièvre d'antan. Pourquoi ? De nombreux analystes pensent que les ministres qui la composent n'ont pas de charisme comme l'étaient dans le temps Zaki Yamani, Belaid Abdeslalem etc. Cet effacement n'est certainement pas dû comme l'analysent certains experts à la seule poussée des producteurs hors OPEP comme les Etats-Unis et la Russie qui occupent aujourd'hui les deux premières places mondiales dans l'offre d'hydrocarbures. Car avec 40 % de part de marché (contre 55 % en 1973), l'OPEP conserve son mot à dire. C'est en son sein qu'il faut trouver les raisons du renoncement à ce qui fut l'arme du pétrole. Tout d'abord depuis la révolution iranienne de 1979, une cassure profonde sépare les deux rives du golfe Arabo - Persique, et ses effets se font sentir jusque dans les couloirs feutrés du siège viennois de l'OPEP. Le basculement de l'Irak dans l'orbite de Téhéran après la chute de Saddam Hussein en 2003 l'a accentuée, au grand dam des membres du Conseil de coopération du Golfe (hors Oman). Mais c'est au cœur de la péninsule Arabique à Riyad plus précisément que se trouve la clef de cette évolution. Le cartel de naguère a disparu parce que l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial avec près de 10 millions de barils par jour, a choisi d'endosser les habits austères mais rassurants du régulateur et du producteur d'appoint (swing producer). Et non de faire du pétrole une arme. Aujourd'hui, le royaume est seul capable de soutenir l'offre lorsque le pétrole iranien est mis au ban ou que les frictions post -révolutionnaires libyennes paralysent la production.
* Consultant et Economiste Pétrolier


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