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Selon le président de l'UNEP : Les «IDE n'ont pas apporté plus que le secteur public»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 11 - 2014

La relance du secteur de l'industrie, en tant que locomotive du développement tous azimuts du pays, et les moyens de sortir de la dépendance des hydrocarbures, ont été le thème central, débattu, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale avec M. Mustapha Merzoug, président de l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP).
Annonçant le renouvellement prochain des instances de son organisation, l'invité de la radio expliquera que le secteur public regroupe aujourd'hui quelque 832 entreprises économiques, dont 317 activent dans des activités industrielles, pour un chiffre d'affaires annuel de plus de 824 milliards de dinars. Estimant qu'il s'agit «d'un grand défi» pour l'Algérie de se libérer de sa dépendance envers les hydrocarbures, pour le président de l'UNEP, le seul moyen d'éviter de heurter l'iceberg, c'est celui de «diversifier l'investissement dans le secteur public, accroître la part de la production nationale et valoriser les autres ressources naturelles que recèle l'Algérie; le tout marqué par un contexte international implacable lié à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC». Pour le président de l'UNEP, le secteur public national «possède les potentialités propres à lui faire jouer un rôle prépondérant dans la réussite de cette transition, à la condition toutefois d'améliorer les conditions de gestion du potentiel productif national et impulser des politiques publiques, à même de tirer la croissance vert le haut». Mustapha Merzoug ajoute que «ce seront là les enjeux qui seront débattus lors d'une prochaine conférence nationale destinée à élaborer un plan d'action des politiques publiques et une vision stratégique visant à impulser la croissance de l'économie». A la question de savoir pourquoi le secteur public est budgétivore, avec plus de 11 milliards de dollars engloutis pour son assainissement sans résultats probants sur le terrain, l'invité de la Chaîne 3 fera remarquer qu'il s'agit là «d'une dette que l'Etat doit aux entreprises publiques, restées déstructurées à cause d'une politique sociale qui leur a été peu favorable pendant longtemps». Explicitant sa pensée, Mustapha Merzoug dira que l'entreprise publique est toujours «considérée comme le prolongement de l'Etat et un instrument de réalisation de sa politique économique» et à ce titre, explique-t-il, «celle-ci a été, durant longtemps, l'instrument de politiques sociales qui se sont traduites par des blocages de prix et la présence en son sein de sureffectifs, autant de contraintes, qui ont été à l'origine de dépenses qui devaient être assainies à un moment ou un autre».
Au sujet du plan de restructuration du secteur public marchand, comme annoncé par le ministre de l'Industrie et des Mines, le président de l'UNEP s'est dit «optimiste» par «le discours politique fort mobilisateur», suivi, selon lui, par «des actions concrètes sur le terrain, à commencer par l'amélioration du climat des affaires et le replacement de l'entreprise publique au centre de l'équation du développement tous azimuts du pays». Les entreprises publiques «ne sont pas des canards boiteux» a, encore martelé Mustapha Merzoug, d'autant plus que le pays «ne compte pas encore un secteur privé fort, capable de répondre aux missions essentielles du développement du pays», ajoutant que les «IDE n'ont pas apporté plus que le secteur public national». Se disant convaincu que l'entreprise économique «est aujourd'hui au centre du processus de consolidation de la croissance, le président de l'UNEP a jugé que «le temps est venu pour libérer l'acte d'investir, dépénaliser celui de la gestion, débureaucratiser l'administration, faciliter l'accès au foncier et accélérer la délivrance du registre de commerce». Revendiquant ce qu'il a appelé le «droit à l'erreur» pour le gestionnaire public, l'invité de la radio s'est dit prendre acte avec satisfaction le «dégagement de la responsabilité pénale du gestionnaire, à commencer par la non prise en considération des lettres anonymes et la formation des juges dans le domaine des infractions liées à la sphère économique». La revalorisation des rémunérations des cadres gestionnaires, l'obligation de recours aux avis d'appels d'offres qui pénalisent l'entreprise publique et lui font perdre beaucoup de temps, et le partenariat public-privé, ont été les autres points débattus avec l'invité de la Chaîne 3.


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