Les inscriptions pour la saison du Hadj' 2015 ont été lancées, hier matin, dans les 26 communes de la wilaya et dans les 12 secteurs urbains de la commune d'Oran. Les candidats remplissant les conditions et désirant s'inscrire sur les listes doivent se présenter à l'APC de la commune de leur lieu de résidence munis de leur dossier avant le 12 février prochain, date limite des enregistrements. Les candidats qui veulent participer au tirage au sort du pèlerinage 2015 doivent remplir les conditions suivantes : avoir 19 ans au minimum, présenter un document justificatif du lieu de résidence sur le territoire de la commune, notamment la carte d'identité nationale ou un reçu de loyer ou de la Sonelgaz. Pour les candidats qui n'ont pas accompli le rite du Hadj' durant ces cinq dernières années à l'exception de l'accompagnateur légal, ils sont tenus de présenter une déclaration sur l'honneur. Le dossier comporte aussi une fiche de renseignements dûment remplie disponible à la commune et un extrait d'acte de naissance. Concernant la femme âgée de moins de 45 ans, elle doit disposée d'un accompagnateur légal ou mahram. Ce dernier doit faire une déclaration sur l'honneur qu'il dispose des moyens nécessaires pour accomplir le rite du pèlerinage et qu'il s'engage, en cette qualité à ne pas se retirer ou se désister. Le tirage au sort pour la saison du Hadj 2015 devra se dérouler le 21 février prochain, précise-t-on. Contacté, à ce propos, le premier responsable de la direction des Elections de la commune d'Oran, qui gère les inscriptions du Hadj', a affirmé que les inscriptions ont été entamées, hier, dans les secteurs urbains de la ville. «Le nombre des places n'a pas encore été fixé par les services concernés. La saison précédente nous avons eu droit à seulement 396 places pour 18.000 candidats, en raison de la réduction du nombre des visas délivrés par l'Arabie Saoudite. Pour cette saison nous avons une liste d'attente de 80 postulants qui auront droit systématiquement à un passeport hadj'», a affirmé notre interlocuteur. Il a ajouté que le nombre des postulants progresse, d'année en année, à Oran mais le nombre des places est resté le même. Les quotas consacrés pour les grandes villes du pays, qui ont connu une explosion démographique, n'ont pas été revus à la hausse, depuis plusieurs années, souligne-t-on. La DRAG avait promis de revoir à la hausse le quota consacré à la ville (432 pour 1,5 million d'habitants, alors que la norme doit être 1.500 places), mais l'année dernière le nombre des places a chuté à 396.
