Lors d'une visite inopinée sur les chantiers, en cours, au du chef-lieu de wilaya, M. Larbi Merzoug, wali de Guelma a inspecté, cette semaine, l'état d'avancement des travaux de réhabilitation des infrastructures du Complexe omnisport Souidani Boudjemaâ', notamment la pelouse en gazon synthétique et les gradins ainsi que le bassin de natation. Les ouvrages sont quasiment achevés et ce, dans un lifting le plus rapprochant des normes universelles reconnues. Le wali a exigé l'ouverture de ces équipements au public, dès la première semaine de mars 2015, invitant la commission technique de contrôle de se réunir, immédiatement, pour se prononcer sur le volet de l'homologation et l'habilitation. Nous rappelons que les pouvoirs publics avaient mobilisé une enveloppe financière de l'ordre de 331 millions de dinars, consacrée à la réhabilitation de ces infrastructures sportives. Le second point de la visite a concerné l'échangeur, situé à l'intersection du boulevard du Volontariat' et la RN20 qui a été mis, récemment, en service, relevant le taux de fluidité de la circulation, sur le réseau urbain et les évacuations plus aisées vers les pénétrantes de l'est et du nord de la ville. Sur les hauteurs du sud du chef-lieu de wilaya, le wali, qui était accompagné de ses structures techniques exécutives, a procédé à l'inauguration du chantier devant formaliser l'installation des bases-vie des entreprises, chinoise et turque, retenues pour la réalisation d'un programme de logements. Ce recours à l'entreprise étrangère, va combler, relativement, le déficit en moyens de réalisation de la wilaya, ayant longtemps grevé la cadence normale des travaux. Le consortium chinois réalisera un projet de 956 logements à Guelma et 1.300 unités LPP à Oued Zenati, alors que le partenaire turc réalisera 654 unités LPP et 1100 unités, en formule location-vente, à Guelma. Cette entreprise turque est aussi contractante pour la réalisation du projet d'extension de l'Université du 8 Mai 1945', soit la réalisation des infrastructures pour 6.000 places pédagogiques destinées à ériger 3 nouvelles facultés, et une résidence d'une capacité de 3.000 lits. Dans ses propos à l'adresse du maître d'œuvre, du maître de l'ouvrage et de l'entrepreneur, le wali a insisté sur la nécessité «de veiller, scrupuleusement, au respect des délais contractuels ainsi qu'à la qualité des ouvrages, sous un contrôle rigoureux et un suivi permanent, pour effacer tout spectre de retard».
