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Un ministre du rêve national
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 31 - 03 - 2015

Le pays est arrivé à «maturité démographique» avec 40 millions d'Algériens et un baby-boom (1 million de naissances en 2014), probablement la «meilleure performance» du pays depuis belle lurette ! Mais dans un pays devenu une gigantesque machine en panne, seule la dictature de la rue est en marche. Plus que toute autre chose sous nos latitudes ennuagées, l'on nous apprend que ce sont les mouvements de protestation qui ont pignon sur rue en Algérie ; plusieurs milliers en 2014. Parce que si, sur les cimes de la république, le personnel politique aux manettes s'échine, avec beaucoup de labeur, à rapiécer le costume trois-pièces-cuisine de l'Algérie, plus que jamais à l'étroit, que peut-on dire de l'Algérie d'en bas ?
Englué dans une réalité plus cauchemardesque que psychédélique, le pouvoir local (administrations et élus) agit toujours comme un cautère sur une jambe de bois. Une sorte d'attraction-répulsion qui fait toujours remonter à la surface les effluves suffocants de l'ire populaire. Jusqu'à l'émeute, ou le drame irréparable. Chaque jour qui se lève, est pour le citoyen lambda une épreuve nouvelle, pour mesurer tout le fossé qui sépare encore les discours aseptisés de la réalité crue, la parole naturellement factice de l'acte forcément laborieux. Autant l'Algérie «d'en haut» se veut debout sur ses ergots et déterminée à extirper les bourgeons de la division, autant l'arrière-pays profond hésite encore à se projeter dans un avenir qu'il craint de voir ressembler à hier.
La perception «locale» de la gestion du destin public donne l'impression tenace que ceux d'en haut sont complémentent déconnectés de la réalité, de la (ou des) vérité(s) d'en bas. C'est que les relais locaux, apparentés par d'aucuns à des courroies de transmission enrayées, sont trop occupés à tirer la couverture de leur côté. Lorsqu'il faut poireauter une vie entière pour prétendre à quelques mètres carrés où blottir sa progéniture, faire le chemin de croix sans trouver un hypothétique job, s'armer d'un trésor de patience pour… quémander un document d'état civil, «graisser la patte» pour «acheter» son droit, demander à rencontrer un «mec cravaté» qui s'empresse de vous arroser de ses propres tourments, pour vous faire oublier les vôtres, rien ne peut encore changer dans le pays, à moins de nommer un ministre du «Rêve national» !
Si des peuples, les vrais, s'imposent aujourd'hui en véritables maîtres de leur destin, ce n'est certainement pas - ou seulement - grâce au génie de leurs gouvernants, mais bien le résultat bienheureux d'une synergie d'efforts et de forces vives, suant son huile de coude aujourd'hui pour manger son pain blanc demain. Plus que le pain ou l'eau, c'est assurément de cela que nous avons le plus besoin… Pour ne pas nous laisser dévorer crus, dans une planète malade de ses appétits voraces. Où les loups ont appris à cohabiter avec les moutons, promis au grand sacrifice !


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