Le 2ème commandement régional de la gendarmerie d'Oran vient de renforcer son dispositif de lutte contre la criminalité de la route avec le lancement depuis le 1er mars dernier de contrôles à bord de véhicules banalisés. Des gendarmes en civil circulant à bord de véhicules banalisés ont pour tâche de relever toutes les infractions constatées dans le domaine de la sécurité routière. Le procédé appliqué à travers les 12 wilayas que coiffe l'institution d'Oran a permis, selon le lieutenant-colonel Ouis, responsable régional de la sécurité routière au niveau du 2ème commandement, d'effectuer 414 opérations lesquelles ont permis de relever 3.398 infractions liées au non-respect du code de la route. Les infractions sont, selon le responsable, constatées et ensuite signalées aux postes de gendarmerie ou aux barrages dressés. Les automobilistes en infraction sont détectés sur le champ et ce plan a eu son efficacité, ajoute le responsable. Sur les 3.398 infractions constatées, 1.261 sont dues aux dépassements, 848 à lutilisation du portable lors de la conduite et 409 au non-port de la ceinture de sécurité. Ce plan nouvellement entré en vigueur va contribuer, selon les initiateurs, à réduire le nombre d'accidents de la route et à inciter les automobilistes à se conformer au code de la route. Les efforts consentis et les dispositions prises en matière de renforcement du contrôle en plus des campagnes de sensibilisation des usagers sur le danger de la route ont permis au courant des cinq premiers mois de l'année de revoir à la baisse le nombre d'accidents, a noté le responsable. 1.536 accidents de la route ont été enregistrés au cours de cette période, soit une baisse de 10% par rapport à l'année dernière. Ceux-ci ont engendré 238 morts et 2.710 blessés. L'étude analytique fait ressortir parmi les causes à l'origine de ces accidents le facteur humain, avec un taux de 91%, suivi de l'état du véhicule et de l'environnement. Pour lutter efficacement contre les accidents de la route, les gendarmes ont relevé pas moins de 147 points noirs et des correspondances ont été adressées aux autorités locales pour prendre les mesures qui s'imposent.
