La formation du personnel médical est primordiale pour l'amélioration des prestations. Ainsi, un programme de formation paramédicale a été mis au point pour pallier au déficit enregistré par le secteur dans ce domaine. Dans ce cadre, le secteur de la santé de la wilaya d'Oran vient de bénéficier de 423 postes pédagogiques pour les paramédicaux. Il s'agit de 395 postes de formation qui sont ouverts à l'institut national supérieur de formation paramédicale ( INSFP) et 53 postes ouvert hors wilaya. Ainsi, l'INSFPM va prendre en charge la formation de 220 infirmiers de santé publique, 40 manipulateurs en imagerie médicale, 35 laborantins, 25 préparateurs en pharmacie, 15 kinésithérapeutes et 7 diététiciens. Les inscriptions sont ouverts aux candidats titulaires du baccalauréat sessions 2014/2015, séries sciences expérimentales, mathématiques et technique mathématique ( génie des procédés et génie civil), ou d'un titre reconnu équivalent pour les sages-femmes de la santé publique et toutes les filières paramédicales (soins, rééducation, médico-technique et médico-social), les séries lettres et philosophie, lettre et langues étrangers, lettres et sciences humaines et gestion et économie ou d'un titre reconnu équivalent pour les filières médico-sociales ( assistants sociaux de santé publique et assistants médicaux de santé). Les candidats de la session 2015 sont retenus en priorité à l'inscription définitive. L'inscription des candidats de la session du bac 2014 sera effectuée par ordre de mérite en fonction des places pédagogique disponibles. Ajouté au manque des moyens matériels dans les structures de santé, le déficit en personnel paramédical ne fait qu'aggraver une situation déjà trop difficile aussi bien pour le personnel soignant que pour les patients. C'est dans ce cadre que 26.000 agents paramédicaux seront formés d'ici 2018, selon le ministère de la Santé. Ces formations concerneront plusieurs spécialités afin de mieux répondre aux changements que connaît le secteur. Les structures sanitaires de la wilaya d'Oran ne dérogent pas à la règle et souffrent d'un grand déficit de personnel médical, qui altère la qualité des soins dans les établissements de santé publique. Un problème maintes fois dénoncé par la corporation elle-même qui n'arrive pas à répondre aux besoins croissants des malades. Infirmiers, sages-femmes et autres aides-soignants se retrouvent dans des situations difficiles pour faire face aux flux des personnes qui les sollicitent pour des soins urgents. Pour rappel, 370 stagiaires ayant suivi une formation aux deux instituts de formation supérieure paramédicale, celui de Hai Salem (ex St-Hubert et celui du centre-ville) ont décroché leur diplôme au mois de juillet dernier. Cette première promotion, du système LMD constitué de 250 infirmiers, 54 laborantins, 34 manipulateurs en imagerie, 17 kinésithérapeutes, 12 assistants médicaux en santé publique, 2 psychomotriciens et un ergothérapeute ayant suivi une formation d'un cursus de 3 années ont été répartis aux différents établissements hospitaliers. Les stages de formation se poursuivront pour faire face au déficit constaté dans le secteur de la santé.
