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Des absences et des silences qui n'ont pas été oubliés
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 12 - 2015

Le pays vit une crise politique ouverte dont ceux qui en dénoncent la dangerosité pour la nation et l'Etat nous présentent la cause comme étant Bouteflika et l'entourage qui gouverne en son nom et en lieu et place. Ce qu'ils ne nous expliquent pas c'est comment l'on en est arrivé là. Non pas parce qu'ils ne le savent pas, mais par volonté délibérée d'occulter qu'ils ont une part de responsabilité dans ce qui vaut à l'Algérie ce qu'ils dénoncent aujourd'hui.
Ceux de qui nous parlons sont ces personnalités prétendument « nationales » qui crient au feu maintenant alors qu'en majorité elles ont contribué à la mise en place du système Bouteflika ou du moins fait silence sur ses dérives qui se sont très vite manifestées. Tout ce qu'ils reprochent présentement à Bouteflika et à son entourage était connu d'eux, mais ils n'y voyaient aucune menace pour le pays car y trouvant pour la plupart leur compte personnel sous une forme ou une autre. Ce qui n'est plus le cas pour eux à partir du moment où le cercle dirigeant du pouvoir a été chamboulé par un nouveau rapport de force qui leur a fait perdre les parrainages qui leur ont jusque-là permis de prétendre à l'influence et au droit de regard sur la gouvernance, ses décisions et le choix des hommes appelés à les mettre en œuvre.
Les dérives de Bouteflika et de son entourage ne leur sont devenues inadmissibles qu'après la restructuration qu'a subie le DRS et les changements ayant été opérés du même coup au sein de son encadrement directeur. A une ou deux exceptions près, l'on ne les a pas entendus avant cela exprimer la moindre opposition aux actes politiques initiés par Bouteflika ou son entourage qui portaient pourtant en germe l'inéluctabilité de ces dérives. Ils ont été aux abonnés absents de la protestation contre le tripatouillage de la Constitution qui a permis à Bouteflika de se maintenir au pouvoir après ses deux premiers mandats. Ils ont eu le silence consentant quand ce même Bouteflika, pourtant malade et dans l'incapacité vérifiée d'assumer pleinement sa lourde et contraignante charge présidentielle, s'est tout de même porté candidat à un quatrième mandat qui permet à la faune de prédateurs qu'ils dénoncent d'avoir fait main basse sur les leviers de commande de l'Etat et de dicter leur volonté à celui-ci. Absence et silence que l'opinion publique n'a ni ignorés ni oubliés.
L'indifférence ou les réactions narquoises, pour ne pas dire plus, que leur agitation et mises en garde au ton alarmiste ont suscitées en son sein en sont la preuve. Ce qu'ils disent être la crise au sommet de l'Etat n'est que l'ultime manifestation du dévoiement d'un système politique et d'un régime dont ils ont été dans la cohorte des tenants et partisans et dont ils persistent à nous vendre qu'il n'est pas l'origine même de la crise politique du pays en tentant de braquer l'opinion non sur la nécessité absolue de son démantèlement, mais sur ceux qui en sont devenus les provisoires hommes forts et décideurs les ayant visiblement remisés au placard et privés ainsi du statut de personnalités tutélaires qu'ils s'estiment avoir d'une façon éternelle.


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