Les travaux de restauration de cinq immeubles sis à la rue Larbi Ben M'hidi seront bientôt lancés. Il s'agit des immeubles n° 73, 74, 75, 76 et 77. Des entreprises chargées de l'étude et du suivi des travaux seront désignées. A cet effet et conformément aux dispositions du décret présidentiel n°10/236 du 7/10/2010 modifié et complété portant réglementation des marchés publics, l'Office de promotion et de gestion immobilières, l'OPGI, vient de lancer un avis d'appel d'offres national pour désigner ces entreprises. Cette opération, qui entre dans le cadre d'un vaste programme de réhabilitation des anciens immeubles du centre-ville d'Oran, a été précédée par des actions similaires. Le mois d'août dernier, l'Office de promotion et de gestion immobilière, l'OPGI, qui a débloqué près de 9 millions de dinars, a désigné une entreprise pour l'étude et le suivi des travaux de restauration des immeubles n° 61, 62, 63, 64, 65, 67, 69, 71 et 72 à la rue Larbi Ben M'hidi, au centre-ville. Lancée en janvier 2012, l'opération de restauration des immeubles de la ville d'Oran accuse un grand retard, en dépit de la disponibilité d'un pactole estimé à quelque 750 milliards de centimes. Une première tranche de cette enveloppe financière concerne 200 immeubles du centre-ville dont une grande partie située entre la rue Mohamed Khemisti et la rue Larbi Ben M'hidi, boulevard Maâta Mohamed El-Habib. La deuxième tranche porte sur la réhabilitation de quelque 400 autres immeubles. Pour relancer ce projet, le wali d'Oran a installé le mois de mai dernier un comité de suivi et de contrôle de cette opération. Le comité, présidé par le wali, est composé des représentants des services et organismes techniques. Insatisfait de l'avancement des travaux, le wali a indiqué que l'opération connaîtra une nouvelle dynamique et avait affirmé que le comité se réunira deux fois par mois, pour traiter tous les problèmes et les contraintes techniques qui entravent le bon avancement des travaux. Signalons aussi que le projet de restauration du quartier de Sidi El-Houari, avec près de 140 milliards de centimes, est aussi en retard. Une opération qui devrait toucher six placettes publiques, une trentaine d'immeubles, quelques accès et le VRD, mais qui n'a pas démarré. Lancée, l'étude a été confrontée à plusieurs réserves et problèmes techniques. En début d'année, le quartier historique de Sidi El-Houari (Oran) a été décrété «secteur sauvegardé», à la lumière d'un décret exécutif daté du 22 janvier 2015 portant création et délimitation du secteur sauvegardé de la «vieille ville» de Sidi El-Houari.
