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Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 01 - 2016

Qu'il est loin ce cri de victoire de «Ben Ali h'rab» lancé à tue-tête par un jeune Tunisien, précipitant la chute du régime policier de la famille présidentielle. Personne ne pouvait prédire que l'immolation de Bouazizi allait sonner le glas du monde arabe tel qu'on le connaissait depuis que la télé en couleur existe. En mettant le feu à son existence, Bouazizi a allumé les mèches d'un Printemps arabe qui a définitivement changé la face du monde, en plus hideux. Cinq ans après, Kadhafi a été assassiné et avec lui son peuple et Sarkozy continue toujours de nous provoquer. La Syrie est à feu et à sang et les Syriens sont devenus le peuple le plus voyageur au monde. Moubarak est parti, un autre Moubarak l'a remplacé. Le Yémen est à l'Arabie Saoudite ce qu'était le Vietnam aux USA. Cinq ans plus tard, un nouveau Bouazizi est mort et les Tunisiens sont ressortis dans la rue. Que comprendre ? La Tunisie, l'un des pays les moins corrompus par ce printemps empaqueté et livré par les spin doctor comme un modèle de révolution, est en train de s'embraser, basculant dans la violence urbaine et une contestation sociale sur fond de chômage et de mal-être. Les Tunisiens ont ressorti leurs slogans de décembre 2010 demandant à leurs dirigeants de dégager car ils n'ont rien compris à leur douleur, leur souffrance. Les Tunisiens de Kasserine, de Sidi Bouzid, de Sousse et de Tunis sont fatigués d'un changement de régime dans la continuité et on les comprend, nous, qui vivons la même situation. Après le flic Ben Ali, ils ont eu un islamiste remplacé par un président qui se souvient encore de ses parties de billes dans la cour de récréation avec Boumediene, Nasser et le Prince Fayçal. Les Tunisiens ont affronté la police de Ben Ali pour aspirer à un changement et non à se retrouver avec les fantômes de leur passé. Mais ce que la Tunisie, et avec elle, tous les régimes arabes ne veulent pas comprendre, c'est qu'il est impossible de faire du neuf avec du vieux.
Qu'il est impératif de tourner la page du passé, la déchirer s'il le faut sinon la froisser un petit peu pour faire la place à une nouvelle ère de gouvernance. C'est à croire qu'aucune relève n'existe et que les vieux sont éternels. Le problème du monde arabe est dans ses hommes, les premiers à le pousser vers le brasier, à en faire du petit bois pour qu'il continue à brûler, à le changer en charbon pour que jamais la flamme qui le consume ne s'éteigne. Tant que ces hommes s'agrippent au pouvoir, les Arabes seront condamnés à vivre en carburant du monde.

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