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Et si on passait à autre chose ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 09 - 02 - 2016

Et si c'était vrai qu'il est écrit que cette nouvelle Constitution adoptée par le Parlement, dimanche 7 février, permette à l'Algérie d'accéder à sa 2e République ? Les détracteurs de la démarche qui a abouti à l'adoption de la Constitution dénoncent un passage « comme une lettre à la poste » devant un Parlement acquis les yeux fermés à la volonté du président de la République, le « manque de légitimité - adhésion » au projet de révision de la Constitution, ainsi qu'un ou deux articles qui prêtent le flanc aux critiques et qu'on descend en flammes, mais ces voix ne sont pas audibles.
On n'arrive pas à trouver la faille, et on se met à tourner en ridicule tout le projet sans trop convaincre une population lassée, blasée, de tout ce que peut véhiculer le mot politique. Le président Bouteflika a, peut-être, compris toute cette lassitude en décidant de passer le projet de révision de la Constitution devant le Parlement au lieu d'opter pour un référendum. Ce dernier choix nous aurait entraîné, fatalement, sur des sentiers dangereux. Tout s'est passé dans le calme et le pays se réveille avec une nouvelle Constitution comme si de rien n'était. Et l'on ne peut pas dire, franchement, que cette loi fondamentale soit porteuse de décadence en matière démocratique. Au contraire, tout y est. Respect des libertés individuelles et collectives, respect de la liberté d'expression, élargissement des pouvoirs du Parlement, rétablissement de la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, et plein d'autres articles qui consacrent la démocratie.
On peut même aspirer, avec l'avènement de cette nouvelle Constitution qui prévoit la mise en place d'un nouveau mécanisme de contrôle, et des changements introduits dans les missions de l'ex-DRS, à des élections « clean », sans fraudes. Sur un plan purement théorique, tout y est, tout tend à fonder une Algérie nouvelle. La nouvelle Constitution peut souffrir de deux ou trois choses, indispensables, et que l'Algérie n'a pas encore atteint. On peut se lamenter de ne pas avoir une société civile digne de ce nom, de l'inexistence d'une opposition forte et de l'absence d'une notion de citoyenneté à la hauteur des espoirs. Ce sont là des facteurs fondamentaux pour donner du poids à la nouvelle Constitution. C'est un impératif incontournable pour parler de Constitution, de libertés et de démocratie.
En l'absence de ces marques qui font le socle de la société, tout n'est que verbiage et bavardages. Et l'on serait tenté, dans ces conditions, d'accepter cette nouvelle Constitution, dont l'architecte est Bouteflika, comme un gage pour accéder à une 2e République. En tout cas, elle est là cette nouvelle Constitution et tout le monde doit s'adapter et se contraindre à ses textes. Et si on passait donc à autre chose ? On a bien (sur)vécu à toutes les Constitutions, certaines étant de loin pires que ce qu'on a actuellement.


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