Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, se positionne d'ores et déjà pour la présidence de la CAF, a révélé un membre de la FAF. A la faveur des changements intervenus à la tête de la FIFA, avec l'élection du nouveau président, l'Italo-Suisse Gianni Infantino, Raouraoua nourrit une ancienne ambition, à savoir briguer la présidence de la CAF. Il faut rappeler que dès son premier mandat à la tête de la FAF, Raouraoua aspirait dans un premier temps à occuper le poste de secrétaire général de la CAF au temps où il entretenait d'excellentes relations avec Issa Hayatou. Mais suite aux changements intervenus, Raouraoua a revu ses ambitions à la hausse d'autant plus qu'il a su s'éloigner du président de la CAF au moment opportun. Mieux encore et contrairement à Hayatou, Raouraoua a soutenu Infantino. A l'évidence, il faut s'attendre à ce que le nouveau président de la FIFA «règle ses comptes» avec ceux qui ne l'ont pas soutenu, à leur tête le président de la CAF. Cela explique en fait le positionnement de Raouraoua qui entretient d'excellentes relations avec Infantino. Toutefois, le président de la FAF doit cravacher ferme quand on sait que les représentants de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique du Sud sont très forts dans les coulisses et risquent de remettre en cause les ambitions de Raouraoua. Le président de la FAF a déjà montré ses limites en matière de jeu de coulisses lors du choix du pays devant abriter la CAN-2017. L'Algérie avait essuyé un affront dans la mesure où elle n'a pas été retenue pour accueillir ce tournoi. En ce sens, le président de la FAF a laissé entendre qu'il souhaitait le soutien des plus hautes autorités du pays pour briguer éventuellement le poste de président de la CAF. Il s'agit en fait d'un soutien financier. Toutefois et jusqu'à présent, à la FAF, aucune information officielle n'a confirmé les intentions de Raouraoua de briguer le poste de président de la CAF. Raouraoua temporise avant de faire part de ses ambitions.
