Animant, hier, un rassemblement populaire, à la Maison de la Culture «Ali Maâchi», avec près de trois heures de retard, sur l'horaire prévu, le président de TAJ a, d'emblée mis en garde contre «les dangers qui guettent l'Algérie, notamment sur ses frontières orientales», a-t-il déclaré. Abordant le contexte sécuritaire actuel, Amar Ghoul a alerté sur les conséquences directes, sur le pays, de ce qu'il a appelé «la menace imminente d'une intervention militaire, en Libye et sa partition programmée», a-t-il dit. Sur la situation, à l'intérieur du pays, le président de TAJ ne manquera pas de rebondir sur la polémique créée par le retour au pays de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, estimant que ce dernier a été «une victime expiatoire» de ce qu'il a qualifié de «politique des dossiers préfabriqués». Le pays «doit cesser de casser ce qu'il a de meilleurs parmi ses cadres; mon parti est pour la réhabilitation des cadres, injustement, marginalisés, victimes de pratiques, désormais, révolues» a-t-il souligné. La période de l'après-pétrole et le «rôle majeur» que doivent jouer les jeunes Algériens, dans la transition économique, et le rôle que doivent jouer les wilayas de l'intérieur et du sud du pays, dans le développement de l'Agriculture et du tourisme, ont été les autres points abordés par Amar Ghoul.
