En application des directives du wali d'Oran, relatives à la lutte contre le squat des espaces publics, une quinzaine de baraques de fruits de saison ont été démantelées par les services communaux dans les quartiers de Aïn El-Turck et de Bousfer, apprend on de sources proches des deux communes. Il s'agit, selon nos sources, de baraques de fortune érigées illicitement dans plusieurs quartiers notamment à Bouisseville, Paradis-Plage ainsi que sur l'axe entre Ain El-Turck et Bousfer. Nos sources indiquent que ces opérations ont été lancées après le constat du retour progressif des revendeurs illicites qui ont été chassés dans le cadre de la campagne de lutte contre l'informel menée par les services communaux depuis maintenant plus de deux années. Nos interlocuteurs signalent par ailleurs que d'autres dispositions ont été prises par les présidents des APC concernées pour chasser les revendeurs sur les routes principales et interdire l'installation de baraques sur les axes principaux, hors agglomération. Il y a lieu de souligner qu'aucune autorisation n'a été délivrée par les communes pour l'installation de baraques de fruits pour cet été. Les communes et les secteurs urbains de la commune d'Oran ont été instruits pour interdire l'installation illicite de baraques pour la vente de fruits de saison, durant la saison estivale. Rappelons que, afin de mettre terme à la prolifération illicite des baraques de fruits et légumes, l'ex- wali d'Oran avait mis sur pied une commission mixte de daïra chargée de la démolition de toutes les barques dont les propriétaires ne disposent pas d'une autorisation dûment délivrée par les services concernés. Au total, la commission avait démoli plus d'une soixantaine de baraques érigées, anarchiquement sur l'espace public. La commission a sillonné les 12 secteurs urbains. Ces dispositions ont été prises pour éviter la prolifération de ce genre de baraques, notamment celles qui proposent des pastèques, durant la saison chaude, implantées dans plusieurs quartiers de la ville ainsi que sur les routes nationales. Généralement, ces baraques sont installées sans autorisation et la marchandise n'est pas soumise aux contrôles d'usage.
