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LE MONDE QUI BOUGE !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 11 - 2016


Livres
La France et l'islamisme armé. Essai de Mohamed Mokeddem. Casbah Editions, Alger 2011, 235 pages, 650 dinars.
Rares, sinon inexistants, les ouvrages écrits, du «dedans», par des Algériens, journalistes ou essayistes, et même par des étrangers sur l'islamisme terroriste. Pour ce faire, il fallait quelqu'un de la trempe des grands reporters d'antan qui arrivent soit à s'infilter, soit à tisser des liens de «confiance» avec les «fous de Dieu». Et, pas n'importe quels «fous» ! Ceux de l'islamisme sont si pénétrés de leur «mission» quasi-divine rédemptrice qu'il faut, de plus, une connaissance presque parfaite des textes sacrés (même les plus farfelus !) pour, soit apporter la contradiction (ce qui serait osé et dangereux !), soit les convaincre du contraire (ce qui est impossible vu le fanatisme !), soit les amadouer (ce qui est dificile !)
L'auteur, journaliste, mais aussi très connaisseur des mécanismes politiques du pays (ceux de l'après 88) et, surtout très au fait (et très proche, dit-on !) de l'action sécuritaire anti-terroriste (ce qui en a fait, assez tôt, un spécialiste), en partuiculier, a su, grâce à son dynamisme, son talent et sa pugnacité (pour ne pas dire son entêtement), décortiqué le phénomène du GIA et du GSPC et les comportements des hommes, des sortes d'«extra-terrestres» (dont les raisonnements et les actes peuvent prêter à rire n'eussent été les conséquences toujours tragiques), dans leurs relations avec leur environnement proche, mais aussi, avec l'étranger, principalement la France, «mère de tous les maux».
L'Auteur : Journaliste d'investigation, il a travillé assez logntemps, tout particulièrement à la fin des années 80 et au début des années 90, dans la presse quotidienne algérienne (El Khabar et Echourouk El Yaoumi) et étrangère (El Hayet) .Il a créé, depuis 2007, son propre quotidien Ennahar (et une Tv off shore, Ennahar Tv) . A déjà publié un premier ouvrage, fin 2011, sur «Les Afghans algériens, de la Djama'a à El Qa'ida» (Anep Editions) .
Avis : Un véritable reportage (complété par des commentaires et analyses (pas assez !)... et de multiples «révélations»
Extraits : «Pour les GIA, la France représente une part d'histoire, de religion et de politique, mais également une dimension symbolique du fait de leur conception perverse du djihad... La présence française en Algérie a partie liée, à travers l'Histoire, avec les Croisades... La conviction des GIA est forte que la France livre une guerre contre la religion musulmane et contre la foi des musulmans» (p13), «Chaque intervention étangère dans le Sahel, qu'elle soit sous l'ombrelle américaine ou française, ne peut que mettre de l'huile sur le feu, transformant la région en un véritable marécage pour les pays du Sahel et pour les intérêts étrangers qui s'y trouvent» (p 212)
Citation : «Le paiement de rançons constitue un acte de financement direct du terrorisme qui permet au réseau terroriste, localement et même à l'international, d'acquérir une plus grande capacité de nuisance en semant mort et désolation» (p 213).
Va de l'avant. De la tribu à la culture globale. Biographie et témoignages de Abdelkader Saâdallah . Editions Ingese, Alger 2016, 624 pages, 900 dinars.
En fait, c'est là l'ouvrage d'un homme qui a «réussi» à force de travail et d'efforts et qui, en reconnaissance à sa tribu, sa famille, à son pays, parallèlement à son travail, s'est mis à re-constituer tout son parcours de vie. De sa naissance (ce dont il se souvient et ce qu'on lui a raconté) à 1962. Bien sûr, il n'est pas allé plus loin, certainement laissant ces pages à un autre ouvrage.
Plusieurs dimensions traversent le récit tout en se croisant : A la base, comme il le précise, la dimension temporelle avec une vie divisée en étapes : enfance, adolescence, jeunesse, maturité...
-Seconde dimension : celle géographique. De la «Ferme Casimir» où il est né au village de Ain Tolba, puis Ain Témouchent et enfin Oran et Tlemcen.
-Troisième dimension : celle historique puisqu'on y retrouve la période coloniale, la Guerre d'Indépendance et l'Indépendance, elle-même. Sans oublier ce qu'il a pu savoir des Guerres mondiales qui on eu des répercussions terribles sur la société algérienne.
-Quatrième dimension, celle sociale puisqu'on retrouve constamment la famille tribale...avec une société qui évoluait et une structure «sociale-fossile» en train de se faire rejeter par le progrès... mais sans disparaître, définitivement.
-Cinquième dimension dont il est plus que fier, celle des langues (arabe, français, anglais et norvégien) qui lui ont permis d'aller à la rencontre du monde moderne.
-Sixième dimension, celle culturelle, difficile à cerner et pourtant bel et bien présente, dans un mélange malgré tout heureux : berbéro-arabo-africano-méditerranéo- franco-algéro-anglo-nord européo norvégienne- américano-occidentale...bref tout simplement universelle et globale.
-Septième dimension (un chiffre au côté mystique) : la religieuse... On n'y coupait pas !
And, the last but not the least, la dimension, la 8ème et dernière... la rationalité.
-Huit dimensions qu'il nous dit avoir cru comprendre, «pour finalement se rendre compte qu'il n'en est rien du tout».
Donc, le tout avec humilité et le sentiment d'apporter, avec ce livre, sa pierre à la connaissance et de l'humanité et de la société algérienne...à travers l'histoire de la «Tribu Saâdallah»...
Ah oui, il y a une dimension incontournable pour tout «essayiste» algérien ; celle politique, avec tout un chapitre sur ce «qu'il y a derrière la scène». Assez critique, assez sévère et souvent des jugements hâtifs (ex : p 573, sur les «massacres des harkis») !
L'Auteur : Né en 1944 du côté de Ain Tolba (ouest du pays, dans la région de Ain Témouchent), géologue, ancien professeur de l'Université des Sciences et des technologies Houari Boumedienne (USTHB) et de l'Université Besançon en France, il est, aujourd'hui, installé à son propre compte. Il a un bureau de consulting en Norvège, et il est expert auprès de plusieurs compagnies pétrolières à travers le monde.
Avis : De la socio-géologie, très utile aux chercheurs universitaires, tout particulièrement en matière de pratiques sociales, pour certaines oubliées ou perdues. Certes, c'est long, c'est long, c'est lourd, c'est lourd, mais c'est instructif . Un titre naïf et peu attractif mais sympathique... puisque je l'ai acheté sans hésiter.
Extrait : «Les Algériens, bien avant le début du 20ème siècle, avaient seulement eu le droit de mourir pour la France, dans les guerres menées, un peu partout, dans le monde... Aussi, après plus d'un siècle, et comme on dit c'était très peu et trop tard. En 1958, nous étions devenus, tous, des citoyens français...La réalité sur le terrain était différente, cette décision politique n'avait rien changé à notre vie au quotidien ni aux relations sociales, nous étions Algériens et ils restèrent Français...» ( 257)
Citations : «Si tu veux conquérir le cœur d'une femme algérienne, fait lui cadeau d'un service de table complet, elle t'adorera pour le restant de ta vie !» (p 31), «Il est préférable de prendre ce qui est offert au lieu de demander encore plus, avec le risque de voir tout disparaître» (p 108), «Si tu veux conquérir le cœur d'une femme française, il faut lui offrir un bouquet de fleurs d'abord !» (p 109), «Ce qu'une personne peut apprendre par elle-même, de sa propre expérience et de son vécu est si important et reste enraciné dans l'esprit comme les bases de la tolérance, de l'ouverture d'esprit, du respect pour autrui, quelles que soient sa communauté, culture, langue et religion» (p 358), «L'arabisme arrogant et agressif exprimé par Ben Bella avait initié quelque chose de très profond, prêt à jaillir à la première égratignure en surface» (p 488), «Dans notre culture, un secret reste un secret, même si de plus en plus il devient partagé par plusieurs. Mais, il ne quitte pas la communauté» (p 547), «Le pouvoir, c'est la force sur les autres, et la force ce sont les armes, pas le stylo !» (p 548).
Chroniques de Tanger. Janvier 1994 - Janvier 1995. Recueil de textes journalistiques de Rachid Mimouni . Editions Sedia, Alger 2016 (Stock, 1995), 213 pages, 700 dinars.
Le monde et la vie du monde en une cinquantaine de chroniques, certes destinées à la radio (chronique hebdomadaire à Medi 1), mais dignes de figurer dans la liste d'une des meilleurs productions d'un de nos meilleurs écrivains .
La chronique est, il faut le rappeler, une forme d'écriture qui a donné au journalisme le lustre qui lui manquait. Cest le genre journalistique le plus élaboré, le plus complet, mais aussi le plus difficile à atteindre. Car elle mobilise et réconcilie plusieurs talents en un seul. Fraîcheur du reportage, rigueur de l'éditorial, précision de l'agence, allégresse du roman, sagesse du philosophe, prudence (ou rage ) du politique, certitude (ou doute) du militant, sourire (ou grimace) de la satire...
Ceci pour la presse écrite. Pour la radio, il faut ajouter la voix qui accroche et le ton qui rapproche .
Chaque semaine donc, Rachid Mimouni, se trouvant, contre son gré «exilé» en famille, pas très loin du pays, au Maroc qui l'avait «hébergé» (il faut signaler au passage que, en ce temps-là, rares étaient les «pays frères et amis» qui acceptaient de bien, (durablement et dans la sécurité ) accueillir les intellectuels et journalistes démocrates algériens fuyant car sans protection chez eux- les menaces terroristes, «sculptait le verbe», parfois, sinon souvent à la va-vite ; un événement d'actualité brûlante chassant l'autre.
Il arrivait, confie le Rédacteur en chef de l'époque, vers midi chaque jeudi, prenait son courrier, allumait une cigarette et posait l'immuable question : «Alors, quoi de neuf ?». Il fallait, en quelques mots, «faire le tour de la planète».Un «point de vue exclusif» !
Une cinquantaine de chroniques sur le monde...et sur l'Algérie. Sur des faits en apparence d'une extrême banalité (comme la liberté des pigeons et les frontières ou les animaux dits de compagnie), mais aussi sur le terrorisme (il a été visionnaire puisqu'il avait presque prédit ce qui se passe de nos jours), sur le FIS et le GIA, sur Abassi Madani, Ali Belhadj et le Pouvoir, sur l'Islamisme et ses dangers, sur le Maghreb, sur l'Etat général de l'Algérie, sur l'Education et les Savoirs, sur le Tourisme, sur la Démocratie, sur le Travail, sur les Intégrismes castrateurs... Toujours avec un engagement certain... mais aussi avec beaucoup de tristese et de nostalgie. Il est mort, un jeudi du mois de février 1995... loin de son pays... Les derniers mots de sa dernière chronique : «Les faucilles, svastiqa et croissant ont surgi pour nous rappeler, parfois de la pire manière, que l'ordre de notre monde est détestable». C'est peut-être, tout cela, chez cet homme si sensible et si pudique, qui a précipité sa mort !
L'Auteur : Grand écrivain de la littérature algérienne contemporaine, né en novembre 1945, à Boudouaou, et décédé en février 1995, à Paris, des suites d'une hépatite aiguë . Diplômé (Alger, Montréal) en sciences commerciales, enseignant à l'Inped de Boumerdès où il résidait, et à l'Esc d'Alger. Menacé par les terroristes islamistes, il s'était exilé, en 1993, au Maroc (Tanger) avec sa famille. Auteur d'une dizaine d'ouvrages, tous à succès (dont «L'honneur de la tribu», «Tombeza», «Le fleuve détourné», «De la barbarie en général et de l'intégrisme en particulier», «La Malédiction»...). Obsédé par l'état (de délabrement) de la société, algérienne (et du monde), il s'est attaché à la décrire avec minutie. Lauréat de plusieurs prix.
Avis : Une plume talentueuse et lucide, une voix sûre, indignée et ironique, un ton serein, un style «va-et-vient» katébien. Formidable !
Extrait : «Les frontières sont stupides...En matière de séparation, de limites, de frontières, je préfère la ligne bleue de l'horizon. Elle a, non seulement, l'avantage d'être imaginaire, mais aussi celui de reculer au fur et à mesure qu'on s'en approche» (p 51).
Citations: «Si la persistance des petits métiers est un signe de sous-développement, elle dénote aussi un art de vivre» (p 15), «A tant vouloir ressembler aux autres, nous risquons d'y parvenir. Mais nous aurons beaucoup perdu notre âme» (p 20), «A raconter ce qu'on a connu, on vit plusieurs fois. En ce sens, les conteurs, les aèdes, les griots sont les gens les plus comblés du monde parce qu'ils ont mille histoires, et donc mille vies» (p 23), «Les nombreux avatars de la démocratie nous obligent à veiller sur elle avec une sourcilleuse vigilance. Car, lorsque le meilleur est dit, il n'est pas toujours fait ; lorsque le pire est promis, il est souvent accompli» ( p 130), «Il y a la confusion, souvent faite dans les pays du tiers monde, entre pouvoir et Etat. C'est lorsqu'on parvient à établir une nette distinction entre ces deux concepts que commence l'Etat de droit» (p 189)
PS : Le Premier ministre a beaucoup insisté, lors de l'inauguration du 21è Sila, sur «l'entrée définitive dans le numérique » et le «développement du livre électronique»... dès maintenant, «pour avoir les résultats dans plusieurs années»...une déclaration en phase avec le slogan du Salon : «Le livre, totale connexion». Certains débats sont d'ailleurs orientés vers la e-littérature... On croit rêver mais, hélas, c'est bien réel. La réalité ! L'Algérie aurait, certes, plus de 1100 éditeurs déclarés...mais, avec seulement à peine 300 qui produiraient régulièrment (combien ?) des livres...dont peu dépasseraient les 2.000 à 3.000 exemplaires. Sinon bien moins. C'est dire qu'en dehors de la lecture du livre scolaire (qui cartonne durant l'année scolaire et c'est normal, encore que... )... et du livre religieux...importé, l'industrie nationale du livre, avec un très faible réseau de distribution (à peine assez bon au niveau de la Capitale et on est tout fier d'annoncer qu'il y a un «nouveau bouquiniste» à Oran) et avec un lectorat qui ne lit pas... Pour l'instant, aucune enquête scientifique, sérieuse, n'est venue attester que nos internautes, jeunes ou moins jeunes, passent assez de temps face à leur écran (micro ou tablette)... pour lire un roman ou un ouvrage, ou même un journal... qu'il soit écrit style 3ème génération (celle d'Internet et du mobile) ou style «périmé». Quant à l'exportation, n'en parlons pas !
Papier ou numérique, la (bonne) lecture ne se décrète pas. Elle se cultive dès l'enfance...à la maison, à l'école, à l'université, dans la rue, dans les transports en commun... en arabe, en tamazight, en français, en anglais...et même en swahili... .en commençant d'abord avec le papier. Le reste suivra. Le numérique n'étant qu'un autre nouveau moyen technologique qui complète et renforce en n'annulant aucunement les précédents.


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